La production d’hydroélectricité a chuté de 48 % en Espagne depuis le début de l’année 2022, en raison de la sécheresse. Et cela ne concerne pas seulement la période estivale, comme on pourrait s’y attendre, mais les neuf premiers mois de l’année.
La filière hydroélectrique est essentielle au mix électrique espagnol. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), en 2019, la production électrique ibérique se décomposait de la façon suivante : 30,9 % de gaz naturel, 21,5 % de nucléaire, 20,5 % d’éolien, 9,1 % d’hydroélectricité, 5,6% de solaire, 4,8 % de pétrole, 5,2 % de charbon et 2,4 % de bioénergies et déchets.
L’hydroélectricité est donc la quatrième source de production électrique du pays. Elle produit du courant, mais permet également d’en stocker en grandes quantités. L’Espagne possède 6,1 GW de puissance installé via ses STEP (Stations de transfert d’énergie par pompage-turbinage), la 3e la plus élevée d’Europe.
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Pourtant, sur les neuf premiers mois de l’année 2022, la production hydroélectrique a chuté de près de moitié (-48 %) par rapport à la même période l’année précédente. C’est la sécheresse qui est à l’origine de cette baisse de productivité. Ainsi, la filière n’a représenté que 6,1 % du mix électrique espagnol cette année, cédant sa place au photovoltaïque comme quatrième source de production d’électricité.
L’été a été particulièrement chaud en Espagne alors même que la pluviométrie a été très faible sur l’année. L’agence météorologique espagnole parle d’une baisse de 26 % des précipitations entre octobre 2021 et octobre 2022. En août 2022, la centrale hydroélectrique située à Rialb (Province de Lérida) a même dû cesser de fonctionner, faute d’un remplissage suffisant.
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Notons que l’Espagne n’est pas le seul pays à être touché par ce phénomène puisqu’en France aussi, notre production hydroélectrique a fortement chuté cette année, pour les mêmes raisons.
Selon les experts, ces événements climatiques extrêmes sont amenés à se reproduire plus fréquemment dans les années à venir. Ce n’est pas rassurant pour la filière hydroélectrique, en Espagne comme ailleurs.
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Et certains pensent qu’on peut développer le BioGaz à des Niveaux très élevés en France, alors que les productions de céréales de nos voisins espagnols risquent de baisser énormément dans les années à venir (il faudra donc leur fournir des céréales, plutôt que de faire du Maïs pour méthaniseur). A rajouter au sujet du BioGaz vanté en solution miracle, le Maïs qui entre dans de grosses proportions dans nombre de méthaniseurs pousse l’été et a besoin d’eau donc d’irrigation en bien des places !!! Les sécheresses espagnoles devraient nous faire ouvrir les yeux !!! On n’aura pas d’eau pour faire… Lire plus »
Et en France on se sert aussi des rivières pour nos bouilloires nucléaires, ce qui n’aide en rien.
Nous sommes mi octobre et toujours pas de vrai pluie annoncée pour les 10 prochains jours…
Bizarre que vous ne citiez pas l’éolien alors que le pays en est couvert