La centrale nucléaire de Civaux / Illustration : Wikimedia.
La crise climatique n’attend pas et certains pays comme la France misent notamment sur le nucléaire pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Mais la complexité et la lenteur de mise en œuvre des projets de nouveaux réacteurs ne sont-ils pas un obstacle pour atteindre rapidement leurs objectifs climatiques ?
Concernant le changement climatique, tous les experts s’accordent à dire qu’il y a urgence à intervenir. Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié en 2023 constate que le réchauffement au niveau mondial a déjà atteint 1,2 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Nous devons prendre des mesures immédiates pour contenir ce réchauffement sous la barre des 2 °C à l’horizon 2100, afin de préserver nos conditions de vie sur Terre.
Six nouveaux réacteurs nucléaires en France : suffisant pour le climat ?
La France a choisi de miser sur le nucléaire pour décarboner sa production électrique et atteindre ainsi ses objectifs climatiques. D’ailleurs, le mix électrique français est déjà dominé par l’atome, mais face à l’électrification massive des usages qui va naturellement entraîner une hausse de la demande, la construction de six nouveaux réacteurs de type EPR2 est prévue. Par la suite, la possibilité de construire huit nouveaux réacteurs sera étudiée.
Mais avons-nous le temps de construire ces nouveaux EPR ? Ne sera-t-il pas trop tard pour le climat lorsqu’ils entreront en service ? Récemment, le PDG du constructeur de réacteurs à l’uranium non enrichi, AtkinsRéalis, a déclaré au Financial Times que « nous devenons tous trop optimistes » en ce qui concerne les chantiers de réacteurs nucléaires. Selon lui, il faudrait « ralentir un peu, passer plus de temps sur la phase de planification ».
Ralentir sur le calendrier des EPR, n’est-ce pas risqué pour le climat ?
Mais avons-nous le temps de ralentir ? En France, les six nouveaux réacteurs, prévus pour être installés sur des sites existants, n’entreront pas en service avant 2035 pour la première paire et 2042 pour la troisième paire, si tout se passe comme prévu. Or, on l’a déjà vu avec le chantier de Flamanville : quand on parle d’EPR, il peut toujours y avoir des surprises et des retards.
Or, compte tenu de l’urgence climatique, on peut se demander si l’atome constitue un bon outil. En réalité, les six prochains EPR ne seront qu’une des clefs permettant de répondre aux enjeux environnementaux. Et ce ne sera pas la seule. La France compte déjà un parc nucléaire de 56 réacteurs dont il est question de prolonger la durée de vie jusqu’à 80 ans pour certains. Parallèlement, les énergies renouvelables vont progresser pour permettre de produire une électricité décarbonée, dans un temps plus rapide que les nouveaux réacteurs. Ainsi, la construction de nouveaux réacteurs, au rythme actuel, ne permettrait pas de répondre à elle seule aux objectifs environnementaux de la France. C’est la raison pour laquelle elle est accompagnée d’autres solutions comme la prolongation du parc nucléaire existant et les énergies renouvelables telles que l’hydroélectricité, le stockage, le solaire photovoltaïque, l’éolien et la biomasse.
À lire aussi Tout savoir sur Montézic 2, le méga-chantier de stockage d’électricité qu’EDF veut lancerAllier le nucléaire aux énergies renouvelables pour atteindre les objectifs climatiques
Même si la construction de grands barrages hydroélectriques parait compliquée sur le territoire, il n’en va pas de même pour les autres énergies renouvelables. Ainsi, les panneaux solaires fleurissent un peu partout sur les toitures, que ce soit chez les particuliers, mais également sur les grands bâtiments. Une loi a même prévu une obligation pour doter les grands parkings d’ombrières photovoltaïques. Les projets d’éolien sur terre et en mer se multiplient aussi et le législateur a assoupli les règles pour accélérer l’aboutissement de ces projets.
Pour autant, l’affirmation précitée du PDG d’AtkinsRéalis invitant à prendre davantage de temps sur la phase de conception des projets de réacteurs n’est pas dénuée de bon sens. Prendre le temps d’approfondir l’étude des projets permettrait peut-être de mieux les chiffrer, que ce soit en termes de coût et de délai, voire de choix technologique, évitant ainsi les déconvenues ultérieures. Pour prendre un exemple récent à ce sujet, le montant des six prochains EPR a déjà explosé. Initialement évalué à 51,7 milliards d’euros, il est passé à 67,4 milliards d’euros. Une augmentation qui s’expliquerait par l’allongement des délais d’élaboration des plans génériques du réacteur.
Commentaires
Pendant ce temps de discussion, Macron se promene au Bresil pour negocier l achat d uranium. Il paraitrait qu on ait ete expulse du Niger....par les wagner...
Alain,
"Prendre davantage de temps dans la conception des projets de réacteur"
" Le montant a déjà explosé qui s'explique par l'allongement des délais d"élaboration des plans générique du réacteur" c'est totalement contradictoire, plus on attends plus ça coûte cher !
1) Il n'est pas anormal d'avoir des surcoûts en cours d'études sur des projets de cette importance au fur et a mesure que les études progressent.
2) Une fois que les études sont terminées, normalement les coût doivent être connus.
3) La réalisation doit être suivie de très près par les responsables des études
4) Compte tenu du temps de réalisation, il n'est pas anormal qu'il puisse y avoir des changements d'options en cours de réalisations pour tenir compte des progrès techniques.Ce qui entraine des coûts
supplémentaires qui ne sont pas anormaux pour autant.
5) Pour ceux et celles qui tiennent absolument à connaître ces coûts totaux dès la conception des projets, il y a une solution. Multiplier par X10 les coûts du projet au départ de façon à pouvoir se féliciter d'avoir économiser X5 à la fin de la réalisation!
D'autres part nous sommes d'accord que le nucléaire n'est pas la seule solution pour produire de l'énergie décarbonée. Il n'empêche qu'o,n le veuille ou non, que c'est la principale capable de fournir les quantités colossales nécessaires pour subvenir aux besoins futurs en augmentation exponentielle.
Donc, d'une part l'étude de l'EPR de Flamanville n'est pas terminée et d'autre part Macron à passé commande de six trucs dont il ne sait pas ce qu'ils sont !
"Principale", mais avec une part ridicule de 1,8% de l'énergie mondiale...
Heureusement qu'il y a les ENR pour compenser la division par 2 en 30 ans de la part du nucléaire
Le Giec (fig7 dernier rapport) dit exactement le contraire de ce que vous dites : le potentiel de decarbonation du nucléaire est très faible et hors de prix
Celui des ENR est ÉNORME et à coût dérisoire "inférieur au coût de référence", c'est à dire qu'investir dans les ENR coûte moins cher que de ne pas le faire.
L'AIE table sur 90% ENR en 2050
Sauf en France, bien sûr.
https://www.ipcc.ch/report/ar6/syr/figures/summary-for-policymakers/figure-spm-7/
Bonjour 430 milliards par réacteur,
Je ne comprends pas la réponse que vous m'avez faite.
Principale " mais avec une part ridicule de 1.8%de l'énergie mondiale.
D'une part je parlais prioritairement de la France puisque nous (je) n'avons pas notre mot à dire sur la décision des autres pays.
D'autre part les 1.8% de nucléaire mondial selon vos dires, vont évoluer, augmenter puisque rien que la Chine a en projet ou déjà en construction 60 réacteurs nucléaires.
Eux ils ont compris que les besoins futurs sont absolument colossaux.
L'Inde va suivre.
Ce n'est pas parce que les pays nucléaires ont arrêté leurs investissements pendant 30 ans qu'ils ne peuvent pas changer d'avis et les reprendre.
Je suis d'accord avec vous que les investissements dans le nucléaire sont ou devraient être énormes, mais si vous investissez 10 milliards dans le nucléaire qui peut produire 80% du temps, en tenant compte des arrêts techniques, vous devez investir 40 milliards dans les ENR pour produire la même quantité, puisque les ENR ne produisent que 20 à 25% du temps.
Vous dites que le GIEC dit que le potentiel de décarbonation du nucléaire est très faible ?
C'est là que je ne comprend pas ce que vous voulez dire ?
évidemment que le potentiel de décarbonation est faible puisqu'il,le nucléaire, est déjà quasiment décarboné dès la mise en route (hors construction).
Toutefois je suis d'accord sur le fait que puisqu'il faut 15ans pour construire une centrale nucléaire,un parc, nous n'avons pas d'autre choix que de construire des productions ENR en parallèle à la construction de centrales nucléaires pour assurer la production pendant 15 ou 20 ans.
Il faudra bien coordonner les 2 secteurs car la durée de vie d'un parc éolien n'est que d'une vingtaine d'années !
Salutations.
Vous faites rire avec vos supposés développement colossaux du nucléaire en Chine qui investi 14 fois plus dans les renouvelables que dans le nucléaire....les français n'arrétent pas de se regarder le nombril en pensant aux chiffres qui concernent la Chine.
https://www.boursier.com/actualites/economie/nucleaire-trop-lent-lourd-et-couteux-pour-sauver-le-climat-42257.html
Vous y lirez les promesses du nucléaire en Chine et depuis 2018 rien a changé si ce n'est que l'écart entre les investissements respectifs s'est encore creusé : :
La Chine a consacré 91 milliards de dollars au développement des énergies renouvelables en 2018 et seulement 6,5 milliards au nucléaire.
Petit complément sur la durée de vie du parc éolien :
- la plus vieille éolienne en service au Danemark est plus vieille que la plus vieille centrale nucléaire
- pour faire durer 40 ou 60 ans un réacteur nucléaire, il faut à peu près changer tous les éléments, sauf la cuve (ce qui pose un vrai problème car la cuve est fragilisée par le rayonnement neutronique, ce qui augmente le risque d'accident majeur), et ça coûte cher.
Si vous changez tous les éléments d'une éolienne tous les 30 ans, elle sera éternelle
- le prix des ENR est divisé par 10 tous les 10 ans, donc renouveler un parc ENR après 30 ans est quasiment négligeable alors que le grand carénage est estimé à 100 milliards par la cour des comptes (50 d'après EDF)
Bonjour Servière,
Nous n'avons pas notre mot à dire en France non plus. En 2017, macron disait dans son programme qu'il triplerait les ENR et baisserait le nucléaire et on voit le résultat...
L'AIEA espère depuis des années que la part du nucléaire augmente. La réalité est tout autre : ça baisse tous les ans.
En effet, les Chinois vont construire des centrales, mais il est très peu probable que la part du nucléaire augmente car le nucléaire ne représente que 2% des montants investis dans la transition énergétique. Donc les renouvelables vont augmenter bien plus vite (les ENR devraient être la 1ère source d'électricité au MONDE dans moins d'un an, d'après l'AIE)
L'enjeu de la décarbonation est URGENT si on veut garder un monde vivable : 2040 d'après L'ONU.
Donc la question est : si on a 10 milliards, comment les utiliser pour décarboner le plus possible d'ici 2040, soit 16 ans.
Et la, il est évident que ça ne peut pas être le nucléaire, avec 15 ans pour la construction d'un réacteur en moyenne dans le monde et beaucoup plus en France.
Le même montant dans les ENR réduira nettement plus les émissions GES.
Le calcul est détaillé dans ce rapport :
https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2023/10/Rapport-lenteur-du-nouveau-nucleaire-vs-triptyque-SEENR-1.pdf
C'est d'ailleurs ce que dit le Giec, figure 7 de son dernier rapport.
https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg3/figures/summary-for-policymakers/figure-spm-7/
On voit clairement que le potentiel de décarbonation du nucléaire est très faible et hors de prix alors que celui des ENR est ÉNORME et à coût dérisoire :
Le Giec nous dit que le solaire et l’éolien peuvent contribuer à réduire d'environ 10 GteqCO2 les GES d'ici 2030 alors que le nucléaire ne pourrait réduire que d'environ 0,9 GteqCO2.
Et la plus grande partie de la réduction liée aux ENR serait "inférieure au coût de référence", c'est à dire qu'investir dans les ENR coûte moins cher que de ne pas le faire (tous ceux qui ont installé des panneaux solaires chez eux le savent).
A contrario, la plus grande partie de la réduction liée au nucléaire coûterait entre 50 et 200$ la t CO2 évitée.
Donc, entre une solution qui vous fait faire des économies et qui décarbone 10 GteqCO2 et une autre qui vous coûtera très très cher et qui ne décarbone que 0,9 GteqCO2, (+déchets, +dépendance à la Russie ou au Kazakhstan, risques accident ou terroriste ou guerre...), qu'est-ce que vous choisissez ?
On peut résumer cela :
1€ investi dans le nucléaire fera PEUT-ÊTRE baisser UN PEU les émissions APRÈS 2040 (sauf panne pendant 1 an comme à Taishan ou accident ou retard).
1€ investi dans les ENR fera AVEC CERTITUDE baisser BEAUCOUP PLUS les émissions TOUT DE SUITE.
Cette article rappelle des évidences que les nucléocratres refusent d'entendre.
Ça les énerve, alors qu'il est très modéré, puisqu'il cite 2035 pour le 1er EPR2 alors que tout le monde sait qu'EdF n'y arrivera pas.
Même le gouvernement table sur 2040-43, à cause du pb de vibrations du circuit primaire (qui a mis taishan au tapis pendant 1 an) qui oblige EDF à revoir la conception.
Il ne précise pas non plus que le Giec nous implore d'avancer la neutralité carbone en 2040 pour espérer garder un monde vivable.
Alors remplacer les 80% d'énergie fossile d'ici 2040 avec du nucléaire (aujourd'hui à 1,8% de l'énergie mondiale) et des réacteurs qui prennent 15 ans à construire, il faut vraiment avoir la foi pour y croire.
L'objectif de Macron est d'essayer d'éviter la faillite de Framatome et EDF, pas le climat.
Il n'y arrivera pas.
La France a déjà une électricité bas-carbone à plus de 90% de sa production et 100 % de sa consommation (445 TWh en 2023). Développer massivement les ENR sera aussi coûteux et ne changera que peu de choses.
Allons Cochelin, encore à vous regarder le nombril sur une décarbonation frauduleuse décidée politiquement..... ? A quoi cela vous sert il de faire semblant d'y croire ? Ne pas devoir avouer la déconfiture du nucléaire en lui croyant encore quelque vertus ? Croyez ce que vous voulez, le mode se fou bien de votre stress, il avance toujours dans la même direction : changer de fournisseur d'énergie ! La Terre est trop mal en point, plus de la moitiés de ses stocks énergétiques ont été dilapidés en moins de trois siècle et la durée de vie de notre espèce est aujourd'hui estimée à plus de trois siècles à daté d'aujourd'hui ! Alors changeons de fournisseur tant qu'il en est encore temps prenons notre énergie dans un stock inépuisable à l'échelle de le durée de vie de notre civilisation et qui n'est situé qu'à 150 millions de Km. De plus celle énergie à le bon gout de nous être livrée gratuitement, il ne reste plus qu'à la transformer en électricité, et cela nous savons faire !
L'électricité, ça ne représente qu'un quart de la consomation d'énergie finale en France. Donc c'est bien que l'électricité soit décarbonnée... mais ça ne résout pas le problème des 75% restants. Vu le tempsde constructions des EPR, il ne faut pas s*attendre a une augmentation significative de la production d'électricité d'origine nucléaire d'ici 2040. Donc si on veux remplacer par de l'électricité ces 75% restant d'ici 2040 (pour rester dans les clous recommandés par le Giec) alors il faudrait par exemple reduire d'un quart la consomation d'énergie finale ET multiplier la production d*électricité par 3. Sans addition de renouvables, ce n'est pas mathématiquement faisable.
Est-ce mathématiquement faisable avec seulement des renouvelables ? Il y a aussi des contraintes financières, industrielles, minières et sociales. Tout dépend aussi de la nature de ces renouvelables. Certaines, variables, ne produisent pas en phase avec la consommation. En excédent, leurs productions doivent être exportées, si c'est possible. En déficit de production, elles doivent être compensées par ...souvent des énergies fossiles comme en Allemagne, au Danemark, Espagne, Portugal, ...si les voisins ne peuvent pas venir à leur secours.
Si vous vous posez la question de la faisabilité sans être capable de fournir une reponse démontrable, laissez faire ceux qui savent au lieu d'expliquer ce qu'il faut faire Cochelin.
Quand un problème vous dépasse, ayez la sagesse de vous abstenir de dire ce qui est mieux ou moins bien. Il faut savoir rester à sa place sans cautioner ceux qui font un choix pour lequel vous n'avez aucune compétence pour comprendre ce sur quoi ce choix repose.
Restez-vous à votre place en vous posant en donneur de leçons. Et quelles compétences avez-vous de plus ? L’apport de l’énergie nucléaire dans la transition énergétique, aujourd'hui et demain - Avis de l'Académie des sciences du 14 juin 2021 (academie-sciences.fr)
Celle là vous me l'avez déjà servi mais peux t'on reprocher à cette brochette de barbes blanches d'être née à la bonne époque pour faire d'abord leurs études supérieures puis leur brillante carrière, celle où ils ont gagné leurs gallons dans ce qui était alors la science montante... Le Nucléaire, de ne pas craché dans la soupe ? Plus très au fait des nouveaux sujet d'intérêt pour les sciences de l'énergie, ils ont au moins la reconnaissance du ventre. 😊
tous ces pays, allemagne, portugual, espagne , danemark produisent leur electricite avec plus de 50% d ENR !!!et ont des objectifs de 100% d ENR pour 2030 !!!!
L'objectif c'est 100% mais c'est pas pour 2030. L'Allemagne à un objectif de 80% d'ENR à cette date, ce qui est déjà assez ambitieux à atteindre.
Et c'est la seule chose de raisonnable qu'aurait pu sortir Cochelin au lieu de rabacher ses ritournelles sans rapport avec objet de la discussion à laquelle il est convié
Pour l'instant, malgré les progrès dans les ENR, l'électricité de ces pays est beaucoup plus carbonée qu'en France. https://www.nowtricity.com/
De plus, ces pays sont pour la plupart importateurs net à l'année et électricité est beaucoup plus chère pour leurs consommateurs.
Vous oubliez de parler de la couleur des chaussettes du directeur de la centrale Cochelin, .....tant qu'à faire à parler d'autre chose que de l'os qui vous a été donné de ronger, pouquoi ne pas parler des chaussettes ?
Qu'est-ce que cela change et en quoi le fait d'être importateur aujourd'hui empécherai qu'ils soient autosuffisants en 2030 ? Même chose pour leurs émissions de Co2 quel rapport ? Ce n'est effectivement pas plus, mais pas moins non plus que le rapport avec la couleur des chaussettes !
Autosuffisants en 2030, c'est techniquement possible mais à quel prix ? Combien de milliers de milliards d'euros d'investissements ?
Ca ne coutera pas beaucoup plus cher que ce que ça coute actuellement, le plus gros du coût c'est le prix de l'arret du nucléaire et du charbon !
Pour l'autosuffisance, il y a du boulot et des gros investissements à prévoir : https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=DE&legendItems=011111111111111110000&interval=month
Cochelin toujours en defense sur des critères......sans interets, soit par ce qu'ils sont fallacieux comme notre suposée basse émission de CO2 dont une paire de politiciens verreux a fait enteriner les seuls émissions émise sur le territoire français de l'uranium alors que l'on en importe %, soit parce que ça ne baisse pas chez nous comme précisément ces émissions nationales de CO2, soit par ce qu'il ne refere pas au bon racios comme de comparer des TTC à qui on fait supporter n'importe quoi sans rapport avec le prix de l'électricité proprement dite... j'attends que demain une taxe égale à 4 fois le cout de la production électrique vienne s'appliquer pour suoutenir l'effort de guerre contre Poutine, sauver de la ruine notre système de santée, et payer un second chateau de Versailles à Macron pour son usage personnel à vie ! Nous sommes dans le ridicule avec les élements de comparaison de Cochelin
Des courbes qui disent bien ce qu'elles veulent dire ce n'est pas depuis son blabla qu'on va les obtenir. En voici un échantillon très parlant sur le sens de l'histoire de l'Allemagne puisqu'il passe son temps a se mesurer à elle en se posant en leader de la décarbonation :
https://www.cleanenergywire.org/factsheets/germanys-energy-consumption-and-power-mix-charts
Vos commentaires disent ce qu'ils veulent dire et sont bien orientés. La France a fait aussi d'énormes progrès, et très tôt, en matière de décarbonation de son électricité et de son économie : etude-energie-nucleaire-2023.pdf (institutmolinari.org)
Tandis que les vôtres disent certainement le contraire de ce qu'ils veulent dire.... C'est ça?
Comme celui de ce message qui manifestement suggére que très tôt disons début des année 60, la France a œuvrer avec le nucléaire dans le but de produire une énergie de carbonée.!
De quoi se rouler par terre... Il faut rappeler à cet institut ( ça fait sérieux institut) Molinari que cela n'intéressait personne à l'époque mais qu'avoir les moyens de faire la bombe atomique, ça faisait 5 colonnes à la Une. Ils ne devaient pas être nés à l'époque et vous non plus Cochelin, à moins que votre amnésie ne soit du qu'à l'état de votre cerveau qui a été peu soumis à l'effort intellectuel durant votre vie, toujours satisfait de la première explication rassurante qui vous et fournie par le lobby très actif du nucléair.
Je m'ettone toujours que vous n'ayez pas reçu le Prix de la SFEN comme Monsieur Gay.
Tout le monde ne triche pas Cochelin, et avec seulement deux neurones, vous pourriez comprendre que si le nucléaire était responsable de ce supposé bon résiltét dont vous vous gargarisé quel que soit le sujet pour lequel vous n'avez aucun argument vous nous le servez, alors la Belgique serait aussi supposée vertueuse que nous, pourtant ils en sont loin ! Comment cela se fait-il ? Nous vous écoutons Cochelin !
Quand on triche chez soi, pour être cohérant il faudrait avoir les mouyen de tricher chez ceux qui nous ressemblent !
Combien de neurones avez-vous pour écrire de telles âneries ? La Belgique a un petit parc nucléaire (moins de 4 GW) et n'est pas trop mal classé pour le contenu carbone de son électricité : CO2 emissions per kWh in Belgium - Nowtricity
Manifestement vous ne savez pas ce qu'est une proportion... Là taille en absolu n'a aucune signification... Près de la moitié du mix belge est nucléair
.. Est ce que c'est parce que c'est un petit pays que les émissions de co2 par KWh seraient.... Plus grand qu'en France qui est un grand pays donc une petite émission de CO2 par KWh ?
Votre incohérence est à la hauteur de votre dogmatisme Cochelin !
Pour l'instant
2030 c'est dans 7 ans
Et même plutôt 6 ans ;-)
Il existe beaucoup d'études qui démontrent cette faisabilité, même en incluant cette variabilité de production inhérente aux renouvelables. Mais pour la France définitivement non: Il aurait fallut s'y prendre au minimum une vingtaine d'années en arrière pour que cette faisabilité devienne possible.
C'est tout le problème, la faisabilité est toujours la somme des possibles que ce soit au niveau économique, politique où social. Et vu qu'on s'y prends bien trop tard, alors il n'y a plus que de mauvaises solutions. Où alors on laisse le problème aux générations futures, ce qui semble être le consensus politique actuel dans la plupart des pays.
Elle est toujours possible car les contraintes sont toujours les mêmes et bien au contraire, les moyens technologiques ayant progressés s'y être pris 20 ans trop tard (par rapport à nos voisins) il nous faudra moins de 20 ans pour les rattraper, grace à ces progres fait pas nos voisins
Même si j'aurais préféré personnellement que la France prenne cette voie, remplacer 70% des capacités de production d'un pays en 20 ans, c'est pas très réaliste. Pas seulement au niveau technique mais surtout financier si c'est fait sur un si court laps ce temps. Si on regarde l'Allemagne, qui à commencé au alentour des années 2000, ca va lui prendre au moins 4 décennies.
Le véritble commencement pour l'Allemagne c'est 2011. Avant ce n'était qu'une décision sans effet avec les seuls arrets aux échéances des autorisations d'exploiter qui n'étaient plus renouvelés. Il leur a fallu un signal fort pour prendre le taureau par les cornes il n'y a que 12 ans.
Par ailleurs, vous avez raison sur le point suivant, la France n'est pas l'Allemagne car nous sommes bien mieux lotis qu'eux pour assurer une transition vers le renouvelable.
Ils n'ont pas trois façades maritimes à exploiter mais une seule et située au plus loin qu'il est possible des centres de consommation électriques industriels et de densité de populations. Ils n'ont pas l'arc méditeranéen du Soleil, nous si ! Ils n'ont pas un hydraulique au dixieme du notre. Bref, ils n'ont rien, mais il font tout 4 fois plus que nous dans le renouvelable ! S'il leur faut 40 ans, alors 10 devraient nous suffire, malgré les blasblas des anti-renouvelable. Ne vous lassez jamais des sites officiels
Ministère fédérale de l'économie :
https://www.cleanenergywire.org/factsheets/germanys-energy-consumption-and-power-mix-charts
Les études "démontrant la faisabilité"des 100 % renouvelables sont très théoriques et assorties de nombreuses conditions draconiennes. https://www.lemondedelenergie.com/etude-rte-scenario-100-renouvelables-plausible/2021/01/22/
Toutes études portant sur un projet est d'abord théorique avant de devenir une réalité physique Cochelin, quand aux conditions que vous vous paisez à juger draconnienne elle le sont infiniment moins que celles que nous impose le modèle nucléaire dont certaines ont des limitations absolues !
Même si l'etude de RTE en coopération avec l'IEA pour le futur énergétique français favorise le scénario gardant une part importante de nucléaire pour palier à la variabilité des ENR, elle indique d'ailleurs clairement que ça ne marchera pas avec uniquement du nucléaire et que les ENR doivent impérativement fortement croître. Vu le point de départ déjà fortement décarboné de l'électricité française depuis les années 70, les progrès ne viendront pas dans les années à venir de l'électricité mais des 80% restant qui sont encore très carbonés comme les transports et le remplacement du gaz et du fioul pour le chauffage dans le bâti existant.
D'accord avec vous. Mais cela sera difficile, malgré tout
Si tout était simple, il n'y aurait aucun débat, mais assurément la voie la plus mal pavée et celle du nucléaire.
Je ne parlais pas des études pour le système électricité français, qui est très atypique. De plus laisser faire une étude par RTE, c'est un peu comme demander au loup s'il préfère un régime végétarien où carnivore, la réponse est évidente et connue d'avance :)
Sa consommation de 2023... mais la consommation d’ici 10 ans va fortement augmenter pour remplacer les énergies fossiles, que ce soit dans l’industrie, le chauffage, les transports. Et non, aucun nouvel EPR ne sera prêt à temps pour y répondre.
D'ici 10 ans, les réacteurs actuels peuvent encore améliorer leurs performances. https://www.revolution-energetique.com/peut-on-debrider-les-reacteurs-nucleaires-pour-augmenter-leur-puissance/
Et puis, la consommation d'électricité est plutôt à la baisse depuis quelque temps partout en Europe. Elle n'augmentera peut-être pas autant qu'il a été prévu.
Améliorer le parc actuel ? vous plaisantez Cochelin, pour qui sait lire les chiffres il s'agit plutôt d'essayer de le maintenir en état et pourvu que ce soit possible encore longtemps car avec en permanance une moyenne de 17 réacteurs à l'arret nous n'avons passé le drnier hiver facilement qu'en raison de sa clémence.
Qu'en à dire que la tendance est à un moindre besoin d'électricité, comme d'habitude vous ne mesurez que la pente du nids de poule dans lequel nous sommes en train de rouler et non pas la pente de la route sur laquelle nous nous trouvons et qui monte en devenant de plus en plus raide vers l'objectif de décarbonation de ce qui est l'essentiel de notre besoin énergétique qu'il nous faut impérativement transformer en électricité !
Lorsque les français comprendront que la technologie EPR c'est de la daube , le réveil sera brutal , 50 milliards investits dans quelque chose qui marche pas et qui tire en longueur sans fin ( en France et en Angleterre ) ..... peut-être un jour diront-ils stop.
EDF est incapable de construire son monstre , mais n'a aucun complexe pour nous vendre une version 2 dont les plans ne sont même pas finalisés à ce jour .....
Pas de soucis , le contribuable paye.....
Les politiciens suivent aveuglément leurs copains technocrates ingénieurs biberonnés au nucléaire..... même si ça marche pas. ( ils sortent des même écoles ) .Tous vivent sur la bête sans résultats ni comptes à rendre .
Tous les 6 mois on rallonge 500 millions, on promet pour l'année suivante , et c'est reparti pour un tour ......
Ok il y a de la technocratie… si ce n’est que le problème de départ, c’est que la filière industrielle nucléaire n’existait plus en France (merci les politiques et leur vision à la prochaine élection, merci les médias et leur diffusion et l‘alimentation des craintes de base du peuple sur l’atome, on ne sait qui des 1 ers ou des 2nd comprennent le moins bien de quoi il est question) et que les acteurs se sont crus beaucoup plus beaux qu’ils n’étaient.
Quand vous repartez d’une feuille blanche en devant tout réapprendre, ça revient à faire un prototype grandeur nature, et ça c’est x 5 sur les délais et les coûts garantis, il y a des exemples dans toutes les grosses industries : EuroTunnel par exemple.
quand on veut faire des choses simples et maîtrisées, on y arrive : les 70 réacteurs nucléaires construits en France entre 1960 et 2000…
Ils ne sont pas partis d'une feuille blanche, l' EPR utilise la même technologie que les réacteurs en place , comme vous dites " simple et maîtrisées " sauf que depuis le palier N4 des réacteurs existants, cette technologie à été "améliorée" à la sauce française.... et avec une recherche de puissance , encore augmentée dans la conception des EPR ..... ce que ni les américains, ni les russes n'ont osé faire.
Nos champions du monde du nucléaire ( auto-proclamés) ont conçus ce qu'on appelle en jargon technique...une usine à gaz.
Cette puissance non maîtrisée engendre les problèmes de flux au centre de la cuve et de vibrations que l'on sait..... indépendamment des problèmes de construction....
Mal construire quelque chose de mal conçu et s'obstiner relève de l'inconscience.
Bien résumé sur le site homonuclearus.fr rubrique Avenir ......
Merci pour votre réponse courtoise , d'habitude je me fais plutôt insulter lors de mes commentaires.