Fini les platanes au bord des routes, bonjour les panneaux solaires ? Une nouvelle étude de la Commission Européenne vient de dévoiler la production électrique que l’on pourrait atteindre en implantant des panneaux solaires verticaux le long des routes et des voies ferrées d’Europe.
Le Joint Reseach Center (JRC) de la Commission Européenne vient de publier une vaste étude portant sur le potentiel du photovoltaïque vertical aux abords des routes et des voies ferrées européennes. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce potentiel est important. Avec un total de 403 GW de panneaux photovoltaïques, il serait possible de produire, de cette manière, environ 391 TWh/an. C’est plus que la production totale d’électricité de l’Espagne et de la Belgique réunies !
Pour obtenir ces résultats, les scientifiques du JRC ont dû réaliser un véritable travail de fourmi, en identifiant, à partir des données publiques spatiales et d’un réseau routier dérivé d’OpenStreetMap, toutes les sections de routes et de voies ferrées susceptibles de recevoir des panneaux photovoltaïques. Les équipes ont sélectionné les autoroutes, les routes principales et les routes primaires, tout en excluant chaque tronçon de pont, tunnel ou d’intersection.
Pour obtenir un degré de précision suffisant, les chercheurs ont divisé le réseau routier en tronçon de 500 mètres de long pour considérer leur trajectoire moyenne, et donc l’orientation des panneaux photovoltaïques correspondante. Le même travail a été réalisé pour la partie ferroviaire, en partie grâce à la base de données de référence géographique de la Commission européenne (GISCO). Au total, ce sont près de 450 000 km de route qui ont été sélectionnés, et 152 000 km de voies ferrées.
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L’étude porte sur l’utilisation comparative de panneaux monofaciaux et de panneaux bifaciaux. Sans surprise, ce sont ces derniers qui permettent le niveau de production le plus important. D’ailleurs, l’implantation verticale des panneaux solaires est de plus en plus plébiscitée, notamment grâce à l’arrivée des panneaux bifaciaux. Selon une étude, ce type d’implantation permettrait d’obtenir un rendement au moins équivalent à une inclinaison traditionnelle comprise entre 30° et 60° en limitant la surchauffe des cellules. De plus, en étant verticaux, les panneaux nécessitent moins d’emprise au sol tout en étant moins vulnérables aux intempéries.
Si l’Allemagne a le plus grand potentiel de production d’énergie aux abords de ses routes (17,1 GWc), la France a le plus grand potentiel total avec plus de 65 GW de puissance installable pour une production estimée à 66 TWh/an. Elle devance ainsi largement l’Allemagne (49 TWh/an), l’Italie (45 TWh/an) et l’Espagne (57 TWh/an). Si le réseau routier français est particulièrement développé, c’est principalement grâce à son réseau ferroviaire que le pays affiche un tel potentiel. En effet, sur les 152 000 km identifiés par le JRC, plus de la moitié de ce réseau est situé en France, à savoir 78 711 km ! Reste à savoir comment notre réseau électrique pourrait gérer de tels pics de puissance en milieu de journée.
Quid du débroussaillage ? Quelle fréquence ? Quel accès ? Il faut installer les panneaux en hauteur, mais cela augmente le coût et le couple exercé par le vent : compromis à trouver.
Le long des voies, il faudra des caméras et des drones pour minimiser le vol de panneaux.
Prévoir des câbles en aluminium…
Ça peut faire pas mal de surface pour des joyeux petits taggeurs 🤣🤣🤣…la verticale je sais pas si c est idéale.
Pour répondre à la question de l’article de Kevin Champeau
« Reste à savoir comment notre réseau électrique pourrait gérer de tels pics de puissance en milieu de journée. »
La réponse est toute trouvée : Bitcoin , ou plus précisément le minage du Bitcoin seulement sur les pics de sur production électrique
Le bitcoin doit être interdit le plus rapidement possible un truc inutile. Faire des calculs pour sticker de l’argent la plus grosse idioties.
Alors qu’il faut juste un un tableur.
Si vous regardez la courbe de production d’énergie le stockage par step ou sur batterie de voiture est tout indiqué enfin pour le moment il suffit de diminuer le débit des barrage des chaudière gaz après on pourra réfléchir
Pour la France cela veut dire doubler ou tripler le parc solaire existant. Ça laisse de la marge.
L’auteur aurait pu lire l’étude en question avant de dire n’importe quoi pour faire du sensationnel . Un panneau vertical est très loin d’avoir la même production qu’un panneau bien orienté. Le gain de de production liée a la température plus basse d’un panne au vertical est de l’ordre de 2,5% d’après l’article ( normal le coefficient de temperature est de l’ordre de 0,25% par °C ce qui correspondrait à une baisse de température de 10° ce qui est un ordre de grandeur plausible). Par contre sur une saison la perte lié à l’inclinaison a orientation parfaite est de l’ordre… Lire plus »
Ce sont surtout les tagueurs qui en profiteront, réduisant rapidement le potentiel à zéro…
Ce ne sera pas un pic en milieu de journée puisque les panneaux bifaciaux montés en vertical ont une productivité plus importante le matin et en fin de journée !
Tout a fait, je suis étonné d’une erreur aussi grossière sur ce site…
On est dans le caca on a un potentiel d’énergie électrique et la question de notre journaliste est double…on va perdre les platanes aux bords des routes??? Il est dit dans l’article que la majeure partie est sur voie ferrée…ah bon.
La deuxième question du journaliste que va t’on faire de ce pic d’énergie a la mi journée.
Réponse la même chose que la surproduction la nuit des centrales nucleaire…donc la consommer.
La vie est simple.
Des platanes au bord des autoroutes ?
Ce n’est qu’un calcul pour le moment, qui ira gérer cette installation ? La SNCF ? Ils ont déjà du mal à garder leur gare et à poser des panneaux sur celles conservées.
La compagnie gérant le tronçon d’autoroute ? Elle le ferait passer sur le coût du péage.
Il faut prendre en compte qu’un PV ne peut convertir que 25% du spectre lumineux, les 75% restant sont réfléchis, c’est un risque aussi bien pour le conducteur d’une automobile que pour des voyageurs dans un train.
Votre réponse est a faire au journal pas a moi. Perso je commente juste l’article.
Et votre discours anti panneaux sous attend que vous souhaitez une centrale nucléaire dans votre jardin. Ou consommer 20 fois moins d’énergie
Il n’y a pas de surproduction nucléaire. EDF privilegie les arrêts de tranche en été, quand la demande est moindre. Aujourd’hui, la nuit, plusieurs leviers : – vendre à nos voisins (échange limité par les lignes THT), notamment la Suisse qui remplit ses STEP ; – remplir nos STEP : – baisser progressivement la puissance des réacteurs nucléaires (sachant que la remontée en puissance sera lente), en dégradant la rentabilité ; – chauffer l’eau sanitaire (fait depuis longtemps) ; – chauffer la nuit (Pompes à Chaleur et radiateurs), les logements bien isolés (inertie thermique) ; – décaler le lave-linge (tarif… Lire plus »
S’il n’y a pas de surproduction nucléaire il n’y aura pas de surproduction solaire, car cela va alimenter les step les voitures électrique les ballon d’eau chaude l’industrie électro intensive moins turbiner les barrages et vendre le surplus s’il en reste. Voir même mettre au repos nos vieux réacteur mais on en reparle a partir de 50 Gigawatt.