Des parcs éoliens offshore en Grande-Bretagne aux centrales solaires flottantes du Vietnam, 10 millions de personnes pourraient être recrutées dans le domaine des énergies propres dans 47 pays du monde. C’est ce qu’affirment les auteurs d’une étude du cabinet Ernst & Young (EY) rapportée par le Forum Économique Mondial.

Les plus grands pourvoyeurs d’emplois se trouvent en Chine et aux États-Unis, où les projets pourraient créer respectivement environ 2 millions et 1,8 million de postes de travail. Soit 38% du total à eux deux. L’Inde, l’Australie, le Brésil, la Grande-Bretagne et le Canada pourraient également générer des centaines de milliers d’emplois chacun en augmentant les capacités éoliennes, solaires et hydroélectriques sur terre et en mer.

Les projets répertoriés par EY portent sur un volume d’investissement de 2000 milliards de dollars. S’ils étaient mis en œuvre au cours des trois prochaines années, ils feraient plus que doubler le taux de déploiement mondial des énergies renouvelables, tout en offrant 22% des réductions d’émissions promises cette décennie par les 47 pays couverts par l’étude, dont les pays du G20.  

Selon le rapport, 540 projets sont en cours au Royaume-Uni, principalement dans les secteurs solaires et éoliens. Ils représentent un potentiel de près d’un demi-million (439.000) de nouveaux emplois. Ce nombre pourrait même atteindre 625.000 lorsque le stockage, le transport et la distribution d’électricité seront mis à contribution.

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