
La startup française Carbon abandonne sa technologie de cellules initiale au profit d’un partenariat avec le géant chinois Longi et de la technologie back-contact pour accélérer l’industrialisation de sa future gigafactory.
La startup française Carbon l’a annoncé cette semaine : elle arrête l’industrialisation de ses cellules TOPCon développées en interne pour désormais s’appuyer sur le fabricant chinois Longi, leader mondial du secteur, et sa technologie back-contact (BC).
À lire aussiLicenciements massifs, fermetures d’usines : pourquoi l’industrie solaire chinoise est en crise« Il est inconcevable de lancer une gigafactory en quelques années sans s’appuyer sur des acteurs ayant déjà conçu et exploité ce type d’outil industriel », explique Nicolas Chandellier, PDG de Carbon, auprès de PV Magazine. Longi accompagnera Carbon dans la conception et l’industrialisation de Carbon One, son usine pilote de 16 000 m² à Miramas (Bouches-du-Rhône), qui préfigure la future gigafactory de Fos-sur-Mer.
Sur cette technologie, la capacité d’assemblage sera portée à 700 mégawatts (MW) de fabrication de panneaux solaires par an contre 500 MW initialement annoncés. Elle doit permettre de préparer le lancement d’une future gigafactory de plusieurs gigawatts.
À lire aussiCes bâtiments abandonnés sauvés par l’industrie photovoltaïque françaiseCarbon cherche à rassurer en expliquant son choix par le fait que cette architecture cellulaire est plus efficace et représente la prochaine grande vague du photovoltaïque. Y renoncer serait s’opposer aux Asiatiques qui inondent déjà le marché.
Lors du salon EnerGaïa, Carbon a annoncé la signature d’accords commerciaux avec neuf développeurs et producteurs indépendants pour 180 MW en 2027 et 314 MW en 2028 dans le cadre des appels d’offres simplifiés pour des installations de 100 à 500 kWc. Ces volumes restent conditionnés à l’introduction d’un critère d’assemblage européen dans les mécanismes de soutien. Une manière d’accélérer pour répondre à une demande qui devrait respecter une préférence européenne que Carbon appelle de ses vœux.
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