Un peu partout en France, la surchauffe du réseau de distribution souterrain d’électricité provoque des coupures. Selon Enedis, 8 000 foyers étaient privés de courant dans la matinée du 2 juillet.
C’est désormais un marronnier. Chaque année, lors des canicules, certains points du réseau de distribution d’électricité ne supportent pas la chaleur intense et finissent par céder. La cause principale : les boîtes de jonction souterraines en milieu urbain, enfouies à quelques dizaines de centimètres sous le goudron brûlant. Ces boîtiers où les câbles se divisent sont « sensibles aux fortes variations de températures et aux mouvements de terrains qu’elles induisent », explique Enedis auprès de l’AFP. En résulte des coupures, souvent très localisées, qui peuvent affecter les clients sur des durées très variables. De quelques minutes à plusieurs jours, selon la configuration du réseau électrique local et la nécessité de réaliser des travaux de réparation.
Toutes les régions peuvent être touchées, mais le risque est particulièrement élevé en ville, où la chaleur s’accumule dans les sols minéraux. Le 1ᵉʳ et 2 juillet, autour de 8 000 foyers ont subi des coupures à Marseille, Tours, Nantes, Antibes et plusieurs localités d’Île-de-France, d’Occitanie et d’Auvergne-Rhône-Alpes. De quoi poser un réel problème, notamment pour les personnes fragiles dont l’état de santé peut se dégrader rapidement en l’absence de climatisation.
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