Lourd héritage des années 1980, ma maison n’est pas équipée d’un système de chauffage central, mais de classiques radiateurs électriques. De vieux modèles âgés de plusieurs décennies qui font exploser les factures d’électricité chaque hiver. Alors que j’envisageais de les remplacer par des pompes à chaleur air/air, les devis exorbitants et l’absence d’aides sur ce type d’équipement m’ont fait renoncer. Tant pis pour la sobriété énergétique et pour mon portefeuille.
Il ne coûte pas grand-chose à l’installation, n’impose aucun entretien, fonctionne tout seul, sans risques ni odeurs : voici le bon vieux radiateur électrique. Par facilité, mais aussi par économie, bon nombre de logements en ont été équipés dès les années 1980 et beaucoup le sont encore. Si son utilisation n’est pas problématique lorsque l’électricité est bon marché et abondante, elle le devient quand le prix du kilowattheure s’envole et que les économies d’énergie reviennent au premier plan des préoccupations.
Le chauffage « grille-pain », une plaie pour le porte-monnaie
À la construction de mon logement, dans les années 1980, les premiers propriétaires n’ont probablement pas tiqué en découvrant les 7 convecteurs installés par le promoteur. 9 000 W de puissance installée pour chauffer cette maison d’environ 80 m², sans compter le chauffe-eau, à résistance lui aussi. De quoi bien faire suer le réseau électrique les soirs d’hiver, mais aussi dégarnir le compte en banque chaque mois. Comptez autour de 350 euros mensuels entre décembre et février pour chauffer ce logement sommairement isolé, pourtant situé dans le sud-est de la France.

Le modèle de convecteur électrique ancien installé dans mon logement des années 1980.
Ces vieux convecteurs, possiblement d’origine, n’ont même pas de thermostat réglable. De vrais grille-pains, qui ne peuvent être contrôlés qu’au moyen d’un unique bouton on/off en façade. Par défaut, ils restent donc allumés en permanence durant la saison froide, même dans des pièces peu utilisées, si personne ne pense à les éteindre. Il était devenu indispensable de les remplacer par un système de chauffage plus économe. Mais que choisir ?
Une pompe à chaleur air/eau ? Cela aurait été idéal, d’autant plus avec les aides considérables accordées à l’installation de ce type d’appareil. Mais le logement n’est pas équipé d’un réseau de radiateurs à eau. Autant exclure d’emblée toutes les autres solutions centralisées, comme la chaudière à pellets, entre autres. Par élimination, ne reste que la pompe à chaleur air/air et les radiateurs électriques connectés, équipés d’un thermostat moderne facilement réglable.
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Pour ses excellentes performances énergétiques, mon choix se porte sur la pompe à chaleur. Elle doit théoriquement consommer trois à quatre fois moins d’électricité que des radiateurs classiques pour une même quantité de chaleur produite. Toutefois, un premier obstacle se dresse : il n’est pas possible d’installer soi-même une pompe à chaleur sans habilitation à la manipulation des fluides frigorigènes. Il est donc obligatoire de s’adresser à un professionnel, ce qui bride d’office la possibilité de réduire significativement les coûts.
Comme je m’en doutais, le projet flanche à la réception des devis, tous réalisés auprès d’artisans locaux disposant de la qualification QualiPAC. Les tarifs sont extrêmement élevés et paraissent impossibles à rentabiliser grâce aux économies d’énergie prévues. Mon attention avait été portée sur un devis « intermédiaire » à 7 986 euros, pour équiper trois chambres et un salon cumulant une superficie d’environ 70 m². À ce prix, nous avions deux groupes extérieurs et quatre unités intérieures de marque Daikin, ainsi que les petites fournitures (liaisons frigorifiques, câbles, goulottes, etc.) et bien sûr la main d’œuvre.
Ainsi, il faudrait près de 12 ans pour obtenir un retour sur investissement, à condition d’atteindre un coefficient de performance (COP) moyen de 3 et sans considérer d’éventuelles opérations d’entretien et réparations. La solution pompe à chaleur air/air consommerait autour de 1 700 kWh annuels, contre environ 5 000 kWh pour les radiateurs, soit une économie annuelle de 630 € (basé sur un tarif de 0,19 € le kilowattheure). Cette différence de consommation pourtant colossale ne permet hélas pas de rentabiliser rapidement l’achat.

Un des devis pour l’installation d’une pompe à chaleur air/air comme mode de chauffage principal.
Des devis qui gonflent le prix du matériel
Un constat frustrant, d’autant que les devis semblent démesurément gonflés. En effet, en comparant le prix du matériel proposé sur le devis à celui appliqué par des boutiques en ligne spécialisées dans la vente de pompes à chaleur, l’on constate d’importantes différences. L’artisan à l’origine du devis ayant retenu mon attention souhaitait facturer 4 288 euros HT pour les deux groupes extérieurs et quatre unités intérieures. Du matériel que l’on retrouve à 2 977 euros HT, livraison offerte, chez un e-commerçant français, soit une différence de 1 311 euros.
Devis ahurissants, absence d’aides sur les pompes à chaleur air/air, impossibilité de mettre en service soi-même les appareils : tout a concordé pour ne pas opter pour ce mode de chauffage en rénovation. Je me suis donc rabattu sur cinq radiateurs électriques à inertie connectés pour un investissement nettement plus limité de 593 €. Pilotables à distance via une application smartphone, ces appareils ne chauffent qu’en fonction de la température de consigne et du planning de mon choix. Ils consomment donc un peu moins que leurs homologues vieux d’une trentaine d’années, grâce à une stratégie de chauffe plus intelligente.
Le coût du matériel sur un site d’e-commerce français et la facture d’achat des radiateurs électriques connectés.
Et vous, qu’avez-vous choisi pour remplacer de vieux radiateurs électriques ?
Bonjour, je suis artisans électricien et je trouve ce témoignage très érroné… Je viens d installer une pac sur un chantier de réno globale, le prix pour une gree de 3.5 kva monosplit avec liaison frigo et support groupe extérieur inclu était de 980 euros…cop de 4. Garantie 5 ans. J ai fais l installation et ai confié le raccordement final à un collègue artisans frigoriste qui a facturé 300 euros ttc sa prestation …on est loin des 7000 balles du témoignage là haut…le côut de ma prestation n’ a pas dû excéder 200 euros tellement c est simple et… Lire plus »
La solution est bien évidemment d’installer un POELE A PELLET canalisable.
Ceux qui n’ont pas encore vu les documentaires relatifs à l’alimentation en bois de la centrale « biomasse » de Gardanne peuvent en effet consommer des pellets de forêts françaises ou brésiliennes.
Une solution plus économique que j’ai appliquée il y a 20ans dans ma 1ère maison du sud est, 80m2, rdc + étage, fut d’installer une seule petite clim reversible (800w conso électrique) au rdc pour un équivalent de peut-être 2000€ d’aujourd’hui et de garder les grilles pains. Vouloir remplacer 100% des grilles pains est juste une bêtise confirmée… comme vouloir alimenter 100% d’une maison connectée au réseau en photovoltaique, mais cela tout le monde le comprend maintenant. Cette unique petite clim assure 90..95% des besoins (sud est !). Et divise par presque 3 la facture chauffage. La chaleur monte à… Lire plus »
Bien sûr que c’est hors de prix … Des entreprises se gavent sur le dos des gens. Aucun intérêt si pas de rentabilité a 5 ans. 10 ans ou 20 ans d’amortissement, c’est du rêve et l’assurance de pertes, notamment a cause de coûts de maintenance jamais évalués au départ. L’état devrait mettre de l’ordre là-dedans. Mais comme pour le reste, l’état et le gouvernement s’en moquent.
Bonjour.. Perso j ai installé moi même ma clim 1 split Puissance 5250 watts.Marque Airton Achat sur internet C Discount avec les éléments prechargé en gaz et le system ready to cleam ..total 1500 euros Pour un Devis d origine a 3500 euros On ne veut pas faciliter la mise en oeuvre et surtout eviter qye l on installe soit même. Le Système ready to cleam avait ete interdit en France puis le fabricant fabricant a eu gain de cause au niveau européen Donc système intéressant pour bricoleur averti Sinon pour l instant pompe a chaleur = aussi Pompe a… Lire plus »
Bonjour, c’est faux quand vous dites qu’il n’y a pas d’aides pour les P.A.C air/air. Le programme « Ma Prime Renov’ parcours accompagné » les finance. Alors soit, il s’agit d’un programme d’aides pour des travaux d’ampleur, mais quand on a un logement « sommairement isolé » il faut d’abord commencer par là et ne pas se limiter au mode de chauffage uniquement.
Le prix des PAC (et de leur révision de contrôle obligatoire tous les 2 ans, un beau ‘fromage’ consenti à la profession) est effectivement un scandale. Sans compter que dans les logements urbains collectifs anciens équipés de chaudière gaz individuelle, leur installation est souvent un cauchemar technique et réglementaire sans nom (local technique, placement de l’unité extérieure, nuisances sonores, réglementations d’urbanisme, obtention de l’accord de la mairie et de la copropriété voire de l’ABF…). Dans votre cas, l’optimum technico-economique est probablement isolation / double-vitrage + panneaux radiants + thermostat / programmation intelligente. Étanchéité + ventilation en option. Mais effectivement, la… Lire plus »
le controle n’est obligatoire que pour les pac de plus de 3 kW chargées avec certains fluides.Oui certaines pac doivent etre controlées mais pas toutes, très loin de la !
Il faut arreter de vouloir faire peur aux gens en assénant des contrevérités !
Si les aides ne sont pas au RDV pour une rénovation complète, alors déjà commencer par une clim réversible dans la pièce principale (séjour) qui amènera un confort supplémentaire dans tout l’appartement en été;
En hivers, la montée en température sera plus rapide avec moins de différence de t° entre le plancher et le plafond (un grille pain au mur, c’est 24°C au plafond et 15°C au sol)
Les pac sont de véritables usines à gaz (et elles contiennent des ges d’ailleurs), elle coûtent cher à l’achat, sont des gouffres en cas de panne, et fonctionnent en mode résistance électrique pendant les grands froids… De toute façon l’électricité francaise est déjà propre à 95%, donc vous avez bien raison de choisir les radiateurs. Logiquement les pac devraient être interdites, comme les éoliennes et les parcs photovoltaïques parce que ce sont des solutions contreproductives qui détournent l’argent des consommateurs et des contribuables et font perdre un temps fou dans la lutte contre le réchauffement.
Oh la vache. Karim est le seul pro nucléaire à être en plus contre les PAC.
Un phénomène vraiment!!
Avec lui c’est blague sur blague. lol!
Bien pensé Karim. éoliennes et les parcs photovoltaïques fonctionnent mais sont des sources de pollution à court terme. De plus ces pollutions ne sont pas gérée…
Oh Karim, là vous exagérez. Un peu de retenue tout de même.
Je voulais également installer une ou deux pompes à chaleur air/air en complément d’un poêle à bois, d’un chauffe serviette dans la sdb et de plinthes chauffantes électriques dans les chambres côté nord). La maison est très bien isolée. Je n’ai pas franchi le pas pour la même raison que vous. Quand on voit le devis des professionnels et ce que coute le matériel, il y a un sacré gap. En fait, ils ne s’embêtent pas pour le devis, ils regardent combien coute le matériel et ils font x2. Il y avait également une vidéo de la chaine Youtube « comme… Lire plus »
en réalité le système est un peu plus complexe et est largement verrouillé par les constructeurs. Essayez d’avoir accès à un tarif pro de constructeur et vous verrez, le distributeur est tenu de vendre au minimum au tarif public si il veut rester distributeur. C’est une mafia complexe !
« Une pompe à chaleur air/eau ? Cela aurait été idéal, d’autant plus avec les aides considérables accordées à l’installation de ce type d’appareil. Mais le logement n’est pas équipé d’un réseau de radiateurs à eau » Pas vraiment non… La plupart des pacs ne produisent pas une eau assez chaude pour pouvoir fonctionner correctement avec des radiateurs. Et celle qui produisent une eau assez chaude ont un COP pas terrible. En général, c’est plutôt recommandé de les faire fonctionner avec chauffage au sol. Quoi qu’il en soit, c’est bizarre de ne jamais avoir fait installer de chauffage central. En étant un peu… Lire plus »
Bonjour, pouvez-vous préciser la source concernant cette affirmation : « les pacs ne produisent pas une eau assez chaude pour pouvoir fonctionner correctement avec des radiateurs ».
C’est bouboul, faut pas s’attendre à avoir des sources. Pour lui, c’est du « bon sens » voyons!
L’étude Negawatt, techniquement très solide, mentionnée dans mon post supra confirme pourtant assez largement les observations de bouboul. Une PAC est très efficace, sous réserves qu’elle soit à basse température, d’une excellente isolation du logement et que les émetteurs soient de surface suffisante.
La plupart des PACs du commerce produisent une eau dont la température dépasse rarement les 50°C.
Pas suffisant pour fonctionner de manière correcte et chauffer rapidement une maison avec des radiateurs surtout si elle est mal isolée.
C’est pour ça que c’est conseillé de plutôt les coupler avec des systèmes de chauffage au sol pour augmenter les surfaces d’échanges.
Pour les sources, c’est les notions de base de thermodynamique.
Mais en cherchant bien sur Google vous devriez trouver un chauffagiste honnête et compétent qui explique cela.
Je constate bien souvent chez plusieurs proches que cette affirmation est fausse puisqu’ils se chauffent sans problème avec des radiateurs et une pac. Notion de base d’observation du réél.
Ah oui ?
Et ils se chauffent à quelle température ?
Combien de temps à attendre pour avoir 20°C stabilisé à l’intérieur ?
Arrivent ils seulement à avoir 20°C quand il fait 0°C dehors ou moins ?
Les PAC air/eau haute température peuvent produire de l’eau jusqu’à 65 voir 70°C. Certes, c’est quand il fait très froid dehors qu’elles doivent produire le plus chaud, réduisant leur COP. Si la PAC est correctement dimensionnée, la puissance qu’elle délivre doit pouvoir atteindre 120% des deperditions d’un logement à l’aide un appoint électrique (ou autre). Il est alors absurde de dire qu’une PAC ne peut pas chauffer une maison équipée de radiateurs.
Une PAC couplée à un plancher chauffant produira de l’eau entre 25 et 40°C et sera par contre bcp plus adaptée.
J’y arrive sans problème :). Temps de chauffe extrêmement court. Alors oui c’est bien plus efficace d’avoir une maison bien isolée.
Observer est une chose. Comprendre ce que l’on observe en est une autre, très différente. Vous avez observé que dans certaines situation sune PAC est très adaptée. Si vous aviez fait une étude plus large, vous auriez observé que dans d’autres situations elles fonctionnent assez mal. Vous trouverez dans l’étude de Negawatt (association peu taxable de climatoscepticisme) disponible sur ce lien (https://www.negawatt.org/IMG/pdf/comprendre_pompes-a-chaleur-et-renovation-performante_une-combinaison-gagnante.pdf) les cas dans lesquels elles sont adaptées et les cas où elles sont contre-indiquées, avec des justifications techniques solides.
Alors, ce n’est absolument pas vrai.
Ce qui est vrai par contre c’est que l’on recommande d’augmenter la surface de radiateurs pour une PAC par rapport à une chaudière à gaz.
c’est exactement ce que je disais.
Le mieux c’est d’avoir le chauffage au sol.
Mais sur une maison qui est de base avec des radiateurs, il faudra tous les changer
Pas cher du tout !!!
Sans compter que même en augmentant fortement leurs surfaces, on est loin de retrouver les perfs d’une chaudière gaz ou fioul.
Les perfs sont bien meilleures après travaux et le fait d’avoir des radiateurs tièdes et une chaleur diffuse est assez incroyable pour le confort.
Ah et je ne paye plus d’abonnement au gaz, paye moins cher en énergie globalement et je pollue beaucoup moins.
Quant aux radiateurs, dans notre cas les travaux étaient massifs donc on a tout changé mais dans les faits il aurait suffi d’en rajouter un dans le salon.
Et encore ! Si on dimensionne les radiateurs pour une chaudière à condensation on arrive sensiblement au même dimensionnement que pour une pompe à chaleur basse température.
Pas tout à fait. Une très bonne chaudière à condensation, c’est de l’eau à 60-65 degC (65-75 pour une chaudiere basse température, 75-90 pour une standard). Une pompe à chaleur, c’est plutôt 40 à 50-55 degC pour conserver un COP correct. Donc sensiblement en-dessous de la température d’une chaudière à condensation : toutes choses égales par ailleurs, il faudra une surface d’émetteurs sensiblement plus grande qu’avec une chaudière à condensation. Les PAC qui fournissent de l’eau à 55-65 degC sont clairement des PAC dites ‘haute température’, chères et avec un COP très médiocre. Negawatt déconseille leur utilisation (voir https://www.negawatt.org/IMG/pdf/comprendre_pompes-a-chaleur-et-renovation-performante_une-combinaison-gagnante.pdf).
vous mélangez des chiffres différents les températures d’eau en sortie chaudiere sont en effet aux alentours de 80 mini pour une chaudière standard, on baisse un peu aux alentour de 70 pour une chaudière basse température alors qu’elles sont de 60 maxi (pour condenser correctement) pour une chaudière à condensation qui elle marche d’autant mieux plus la température de sortie baisse. Vous mettez sur le même plan des températures mini d’utilisation et des températures maxi de technologies différentes. vous pouvez durablement faire fonctionner une chaudiére à condensation avec une température de sortie de 30 ° alors que c’est destructeur sur… Lire plus »
Et pourquoi est-il conseillé d’augmenter la surface des radiateurs avec une PAC, d’après vous ? Tout simplement parce qu’une PAC produit effectivement une eau à une température relativement basse : autour de 50degC, si on veut que la PAC ait un bon COP. Ce qui nécessite donc un logement très bien isolé ou une surface d’échange très importante (type plancher chauffant), faute de quoi par temps froid (temp exterieure < 0) il sera impossible de correctement chauffer le logement. Après, il existe des PAC dites "haute température" (autour de 60degC, comme une bonne chaudière à condensation) plus compatibles avec une… Lire plus »
J’ai une PAC basse/moyenne température et des radiateurs et avec une maison bien isolée, le chauffage ne pose aucun problème même en cette période. Et les factures d’élec ne se sont pas envolées pour autant.
Oui, vous confirmez juste ce que j’ai déjà écrit : dans un logement bien isolé, la PAC est efficace. Pour une PAC air-eau, il faut juste avoir la place pour l’unité intérieure et pouvoir installer l’echangeur de manière à ne pas déranger les voisins. En appartement c’est souvent compliqué pour le faire dans les règles, mais dans une maison individuelle avec un peu de terrain, c’est très faisable. Le problème c’est dans les logements moyennement ou peu isolés, où une eau à 50degC ne pourra pas assurer un confort intérieur suffisant les jours de grand froid, sauf à installer également… Lire plus »
Ah bah oui. L’isolation est un bon préalable dans tous les cas.
C’est le geste écolo à long terme par excellence. Et c’est en plus très bon pour l’entretien et la valorisation de sa maison.
Je ne conseille pas les PAC sans isolation digne de ce nom. Non pas parce que ce n’est pas techniquement possible mais parce que le premier geste écolo est bien d’isoler son logement (et si possible en même temps de changer chauffage, eau chaude sanitaire vers du bas carbone et d’ajouter une VMC).
il y a quand même des gens dont le serieux est incontestable qui ont un avis différent du votre !
https://www.viessmann.fr/fr/blog-expert/choisir-chauffage/pompe-chaleur-haute-temperature-utilite.html
Quand à vos notions de base de thermodynamique, un petit livre, un site de référence , un truc qui puisse permettre de comprendre pourquoi la température dépasse rarement 50 °C
La page web d’un vendeur de PAC…. C’est à peu près du même niveau que de demander son avis sur la cigarette à un vendeur de clope. Sinon comme exercice très simple qu’un professeur de génie thermique devrait torcher un 5 minutes sur un coin de table: Combien de m3 d’air à – 5°C pour produire un litre d’eau chaude à 70°C et quelle type de fluide frigorifique utiliser sachant qu’il devra s’évaporer à des températures inférieure à-5 et condenser à des températures supérieures à 70. Normalement ça devrait vous éclairer sur la raison pour laquelle le gros des pacs… Lire plus »
Ce qui est dit sur ce site n’est au final qu’une transcription du diagramme enthalpique du r290 pour ceux n’ayant pas le bagage nécessaire pour le lire directement et quelques considérations générales très largement partagées sur le dimensionnement des émetteurs de chauffage.
Vous auriez une interprétation personnelle différente du diagramme du r290 ?
La question n’est pas celle du diagramme enthalpique de tel ou tel fluide frigorigene. C’est un problème de thermique classique et beaucoup plus basique que cela : celui de la relation entre température d’émetteur, surface d’échange et puissances transmises par convection et conduction (et je ne doute évidemment pas que vous le sachiez).
il y a 2 questions, l’impossibilité selon maitre Bouboule d’avoir une pompe à chaleur qui fonctionne correctement à « haute température » et en effet le dimensionnement des émetteurs. le dimensionnement des émetteurs est calculé en partie à l’aide de la norme EN 12831 qui définit les températures de base utilisées lors du dimensionnement. Pour diverses raisons ( je peut m’étendre dessus) ce calcul mène à un surdimensionnements des émetteurs . De plus, les installateurs, par sécurité et pour éviter toute réclamation rajoutent (un peu moins actuellement) un coefficient de sécurité assez généreux (ils margent bien sur le matériel) Quand on rajoute… Lire plus »
J’ai l’impression que vous avez du mal avec la compréhension écrite du français et pas seulement la thermique.
Viessmann est un fabricant de PAC (et aussi d’excellentes chaudières à hautes performances, j’en ai installé une chez moi ; -) ). Mais l’article du lien que vous mentionnez est indigent et techniquement très pauvre : c’est juste une publicité pour vendre leur matériel (par ailleurs excellent). Si vous voulez une étude détaillée et techniquement ‘béton’ sur les conditions dans lesquelles une PAC est indiquée et celles où elle ne l’est pas (et il y en a), allez voir l’étude de Negawatt (organisme peu taxable de climatoscepcisme) sur ce lien : https://www.negawatt.org/IMG/pdf/comprendre_pompes-a-chaleur-et-renovation-performante_une-combinaison-gagnante.pdf
l’étude de negawatt, mis à part le fait que cette source soit disqualifiée d’office pour Bouboule, ne remet absolument pas en cause la méthode de dimensionnement des émetteurs ( et des coefficients de sécurité appliqués par les installateurs) ce qui conduit à un sur dimensionnement important des surfaces de chauffe et à une mauvaise estimation des températures réellement utiles en sortie de chaudière. Avoir comme présupposé que les méthodes de calcul datant d’il y a 30 ou 40 ans développées pour répondre aisément à un dimensionnement rapide des émetteurs est toujours valide est assez « léger » . Le seul intérêt de… Lire plus »
Vous trouverez de nombreuses explications claires et techniquement documentées à cette adresse : https://www.negawatt.org/IMG/pdf/comprendre_pompes-a-chaleur-et-renovation-performante_une-combinaison-gagnante.pdf. il s’agit de l’association bien connue Negawatt, qui ne peut pas être suspectée de convictions climatosceptiques et qui ne travaille pour aucun fabricant de matériel. Vous y trouverez les réponses à vos questions sur les relations entre temperature d’eau, surface d’émetteur, température extérieure et isolation, et notamment pourquoi Negawatt déconseille fortement les PAC hybrides, haute température (>50degC) ou à relèvement de chaudière, seules solutions à PAC pourtant acceptables dans les logements à isolation médiocre.
Bonjour,
Il existe pourtant des pac air/air ‘prêt à poser’ accessibles au particulier. Un simple ‘monosplit’ dans le salon est plus facile à installer et assez efficace. Le mieux etant si possible de rajouter une -grosse- couche d’isolation. Certains combles de maisons des années 80 s’y prêtent bien.
comment prendre le problème par le mauvais bout ? La mesure la plus efficace pour faire baisser la consommation de chauffage est l’isolation; si elle est faite correctement elle permet aussi d’améliorer le confort d’été en limitant aussi les surchauffes. Puis vient la pose de thermostats, la pose d’un thermostat adaptés est accessible à quelqu’un qui regrette de ne pas pouvoir manipuler de fluides frigorigènes. Enfin concernant la pose de pompes à chaleur monosplit , elle est tout à fait possible sans habilitation à condition de prendre des systèmes ne nécessitant pas de manipulation de fluide (liaisons préchargées) des constructeurs… Lire plus »
pour faire l isolation de son logement a tres bas cout, vous pouvez utiliser des plaques d isopor. faites une premiere chambre puis une autre et ainsi de suite. seulement la partie façade. et mettre du double vitrage sur la fin. si on est un peu bricoleur, on y arrive ,mais il faut du temps et de la patience.
Les devis pour améliorer l’isolation de cette maison (changement des fenêtres + isolation par l’extérieur) se situent autour de 30 000 €. Inenvisageable.
Avec subventions MPR c’est toujours envisageable. Il faut aussi voir que cela permet de refaire l’aspect extérieur de la maison au lieu d’un ravalement ou coup de peinture (cher lui aussi) et que c’est surtout un investissement très long terme. On en bénéficie ad vitam et la valeur du bien s’en retrouve aussi nettement augmentée. Il y a aussi les questions de confort et de santé avec une meilleure qualité de l’air et une chaleur bien plus agréable (pas de courant d’air et de variations fortes. Et enfin, contrairement aux grille pains électriques l’isolation sera aussi efficace contre les fortes… Lire plus »
face à une épave thermique et à faible budget les solutions retenues sont souvent les suivantes. 1) isolation des combles perdus 2) pose de survitrages (moins efficaces qu’un double vitrage bien posé mais beaucoup moins cher) 3) chasse aux fuites d’air (si on à bien chassé on pose une VMC). Toutes ces interventions sont accessibles au bricoleur moyen et font une réelle différence. 4) cerise sur le gateau mais un peu moins efficace, si la maison est sur un sous sol, on peut envisager une isolation sous dale. Selon la configuration le gain peut atteindre déjà 40 à 45 %.… Lire plus »
Le concept de transition énergétique à cout raisonnable est un conte de fée pour enfants. Isoler un logement et changer le mode de chauffage coûte très cher. Remplacer une VT par une VE coûte très cher. Developper les ENR avec les inévitables investissements ultra-massifs associés en réseaux de transport et en stockage va couter des sommes colossales (voir l’Allemagne, qui n’en est qu’au tout début). Il existe bien une alternative moins couteuse et exigeant beaucoup moins d’investissements : la baisse massive du niveau de vie et de confort, combinée à une très forte sobriété. Il va falloir choisir (enfin, pour… Lire plus »
Pour un impact climatique quasiment négligeable !