Progressivement, EDF parvient à signer de gros contrats de fourniture d’électricité auprès d’industriels majeurs. Dernier en date : le cimentier Lafarge, qui bénéficiera d’une partie de la production nucléaire nationale.
Lafarge France et EDF ont officialisé, le 3 septembre, la signature d’un contrat d’allocation de production nucléaire (CAPN), qui doit permettre au cimentier de bénéficier d’une électricité bas-carbone sur une longue période. Dans un communiqué conjoint particulièrement dépouillé, EDF se contente d’indiquer que le contrat couvrira « une partie de la consommation électrique de l’ensemble des sites électro-intensifs de Lafarge en France ». Il permettra de « réduire significativement l’empreinte carbone de ses activités tout en maintenant la compétitivité de ses sites et leur ancrage territorial ».
Le géant français du ciment obtiendra une part de la production nucléaire d’EDF « sur plus de dix ans, moyennant un partage des coûts et des risques sur les volumes effectivement produits par ce parc ». Le tarif négocié par Lafarge n’a pas été dévoilé. Évoqué à 70 €/MWh au printemps 2025, le prix de l’électricité via les CAPN était jugé trop élevé par certains industriels début 2025.
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Actualité1 septembre 2025
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