Le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE), cette taxe appliquée à nos factures pour financer le transport et la distribution d’électricité, va augmenter de 10 %. La hausse interviendra à partir du premier février et, bien que cette augmentation soit significative, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) tient à rassurer : la facture globale d’électricité baissera.
À partir du premier février 2025, le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) augmentera de 10 %. Cette décision prise par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) est à la fois une anticipation inhabituelle — le TURPE est traditionnellement révisé en août — et une augmentation d’une ampleur sans précédent.
Un décalage pour éviter l’« effet yoyo »
D’ordinaire, le TURPE est ajusté tous les quatre ans en été. Mais pour 2025, la CRE a choisi d’avancer cette hausse de six mois afin de la synchroniser avec la baisse attendue des Tarifs réglementés de vente (TRV) de l’électricité, due à la chute des prix de gros sur les marchés d’environ 20 %. Ce choix vise à éviter des variations contraires sur une courte période, préservant ainsi une baisse nette pour les consommateurs en février.
En pratique, les 20,6 millions de foyers souscrivant aux TRV ou à des offres indexées verront une réduction de leur facture globale d’environ 14 %, malgré l’augmentation du TURPE et le retour à une fiscalité d’avant-crise. Cependant, cette baisse aurait pu atteindre – 20 % sans cette augmentation, nuance la CRE.
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Le TURPE, qui finance les gestionnaires de réseaux — Enedis pour la distribution et RTE pour le transport —, représente déjà 20 à 30 % d’une facture d’électricité moyenne. Cette hausse de 10 % porte la contribution des ménages à environ 6,6 centimes d’euro par kilowattheure. Elle répond à des besoins croissants : d’ici 2028, RTE et Enedis devront tripler leurs investissements pour atteindre respectivement 6,4 milliards et 7 milliards d’euros par an. Objectifs : moderniser les infrastructures vieillissantes, intégrer davantage d’énergies renouvelables — notamment l’éolien offshore —, renforcer la résilience du réseau face aux aléas climatiques…
« Ces investissements colossaux sont indispensables pour accompagner la transition énergétique et assurer un réseau fiable, à la hauteur des ambitions climatiques de la France », explique la CRE. Pour les foyers, cette augmentation représentera environ 60 euros supplémentaires par an. S’y ajoutera le retour des taxes pré-crise. Enfin, une éventuelle hausse de la TVA sur les abonnements électriques, encore en discussion, pourrait alourdir davantage les factures.
Donc je résume , à ma façon. Nous avons une électricité qui est DÉJÀ décarbonée et qui nous approvisionne en quantité (sauf accident ponctuel comme des soudures qui en réalité ne nécessitaient pas une telle précipitation à arrêter les réacteurs). Mais on (comprendre : l’EUROPE germano-centrée et le lobby écologiste) nous oblige à construire des champs éoliens, au nom de la décarbonation. Décarboner une électricité qui l’est déjà : c’est génial comme concept ! Et pour relier des champs éoliens DONT NOUS N’AVONS PAS BESOIN pour décarboner il faut construire donc financer des infrastructures de transport nouvelles , en plus… Lire plus »
C’est assez curieux, « comme des soudures qui en réalité ne nécessitaient pas une telle précipitation à arrêter les réacteurs », vous semblez vouloir tirer un trait sur la sureté nucléaire ! Un des pilier de la sécurité nucléaire est l’exclusion de la rupture du circuit primaire en conditions accidentelles. Ces défauts remettent clairement en cause le principe d’exclusion de rupture et pouvaient transformer un accident important en catastrophe. Augmenter sciemment le niveau de risque nécessite au minimum de consulter la population qui y est soumise. Est il souhaitable de passer d’une logique ou la sécurité n’est en aucun cas négociable à… Lire plus »
Ces défauts étaient sur le circuit de sécurité (circuit primaire annexe) et faisaient l’objet d’une surveillance quant à leur évolution depuis plusieurs années. Il était prévu de procéder aux réparations progressivement à l’occasion des arrêts périodiques. C’est la médiatisation de l’affaire qui a provoqué l’arrêt simultané purement politico-médiatique de plusieurs réacteurs. « D’autre part, l’Europe ne nous impose rien, » C’est que vous n’avez rien compris à la différence entre la théorie et la pratique , de cette organisation qui veut faire croire qu’elle est une démocratie alors qu’elle est une tyrannie. Manifestement vous ne vous êtes pas penché sur l’historique de… Lire plus »
Oui mais la bonne nouvelle c’est que des opérateurs virtuels ont déjà sorti des tarifs heures creuses solaires à 14c le kwh. Pour qui ne charge sa voiture électrique que la journée les économies seront très importantes.