Pour climatiser et chauffer sobrement trois de ses bâtiments, le campus de La Garde de l’université de Toulon (Var) a opté pour une pompe à chaleur géothermique. L’installation a passé son premier hiver avec un bilan au-delà des espérances : il a permis de couvert la totalité des besoins en chauffage, évitant ainsi l’utilisation de la chaudière à gaz d’origine.
Sur le parking du campus universitaire de La Garde, les automobilistes ne se doutent pas de ce qui se trouve sous leurs véhicules. Une multitude de patchs de goudron cache un ensemble de 25 sondes géothermiques, enfoncées profondément sous terre. « Initialement, elles étaient prévues pour aller jusqu’à 200 m » explique Bernard Gerome, responsable projets pour Dalkia, qui a conçu le système. « Nous avons trouvé une nappe [phréatique] à 156 m, et pour éviter de perforer la nappe, nous avons décidé d’installer les sondes à une profondeur de 150 m » précise l’ingénieur.
Ces canalisations sont reliées à deux pompes à chaleur (dont l’une est en secours), qui puisent la chaleur du sol en hiver et l’injectent en été. L’installation permet de chauffer ou climatiser trois des nombreux bâtiments de l’université de Toulon. Si la chaudière à gaz d’origine a été conservée en cas de vague de froid extrême, elle serait restée éteinte durant l’hiver 2024/2025, la pompe à chaleur géothermique ayant pu assurer la totalité des besoins de chauffage. Coût du projet : 1,1 million d’euros dont la moitié a été couverte par des subventions de l’ADEME et de la région PACA.
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