La Compagnie Nationale du Rhône a décidé de s’allier à Sun’Agri pour accélérer le développement de l’agrivoltaïsme le long du Rhône. Cette collaboration a, d’ailleurs, déjà débuté avec le projet des « Parcelles du Futur » dans le lycée horticole de Dardilly.
Il pourrait s’agir d’une annonce déterminante pour la production d’énergie renouvelable, mais aussi pour une agriculture plus durable dans la vallée du Rhône. La Compagnie Nationale du Rhône, premier producteur d’énergies renouvelables en France avec 4 000 MW de puissance hydraulique, éolienne et solaire installée, mais également grand propriétaire terrien, a décidé de s’associer avec Sun’Agri pour accélérer le développement de l’agrivoltaïsme aux abords du fleuve.
Selon Frédéric Storck, Directeur Transition Énergétique et Innovation de CNR, cet accord-cadre pluriannuel permettra de « pérenniser et développer une agriculture résiliente tout en contribuant au développement de la production d’électricité renouvelable ». Pour répondre à l’appel d’offres lancé par la CNR, l’entreprise Sun’Agri, leader mondial de l’agrivoltaïsme dynamique, a pu s’appuyer sur 15 années de recherche, mais aussi sur l’expérience acquise lors de la mise en œuvre de deux projets le long du Rhône, à savoir celui de Loriol et celui d’Étoile-sur-Rhône, que nous avions visité à l’été 2022.
À lire aussi Notre visite au cœur d’une centrale solaire agrivoltaïqueLa société dispose d’ores-et-déjà d’une technologie éprouvée qui permet de protéger les cultures des aléas climatiques (chaleurs extrêmes, sécheresse, intempéries, gel…) tout en préservant la rentabilité grâce à une gestion intelligente des panneaux, intégrant la météo ainsi que les besoins de chaque culture.
Un premier projet en collaboration
La première collaboration des deux entreprises a déjà débuté autour du projet des « Parcelles du Futur » développé par CNR et la région Auvergne-Rhône-Alpes en 2020 au lycée horticole de Dardilly. Derrière ce projet, on retrouve deux expérimentations, à savoir une culture de fraises et de framboises ainsi qu’une pépinière de plantes d’ornements. Chaque expérimentation dispose d’une parcelle sous ombrière photovoltaïque et d’une parcelle non couverte servant de témoin. Les panneaux utilisés pour ce projet sont bifaciaux, et absorbent ainsi les rayonnements directs et indirects du soleil pour une puissance totale de 230 kWc.
À lire aussi Agrivoltaïsme : à quel point le marché va exploser ?Désormais, c’est Sun’Agri qui aura la charge du pilotage et du suivi scientifique des parcelles, notamment grâce à l’installation de 80 capteurs agro-climatiques. Sun’Agri travaillera, en particulier sur les enjeux liés à l’irrigation. Par la suite, la société participera au développement des futurs projets agrivoltaïques de CNR, ainsi qu’à leur pilotage.
Ici, c’est quand même une intégration beaucoup plus intelligente et avisée que la solution de couvrir le sol avec du plastique blanc évoquée précédemment https://www.revolution-energetique.com/booster-les-panneaux-bifaciaux-avec-un-revetement-blanc-sur-le-sol/ Bravo ! Il faudra aussi trouver une solution à ce problème qui risque de survenir de plus en plus… https://www.revolution-energetique.com/quest-il-arrive-a-cette-centrale-solaire-photovoltaique/
Mais dans l’ensemble, c’est une solution qui doit plaire à tous et ne gêner personne, bien en symbiose avec les cultures maraîchères. Solution à privilégier, tout comme la pose sur les bâtiments, toitures & façades… 🙂