Les éoliennes sont devenues l’objet d’un contentieux massif, tant pour les projets onshore qu’offshore. 70% des autorisations délivrées sont contestées. Au point de bloquer toute une filière et de mettre la France en mauvaise position dans le classement européen de la production d’énergie éolienne. Mais pour combien de temps encore ?
Fin 2018, 8.000 éoliennes tournaient dans les campagnes françaises, soit une capacité de 15,1 GW. Un chiffre déjà impressionnant, direz-vous, pourtant trop faible puisqu’à fin 2028, l’Hexagone devra compter environ 15.000 éoliennes si elle veut atteindre son objectif de 35 GW. Ce qui implique l’installation de 6.000 à 7.000 éoliennes supplémentaires au cours des 10 prochaines années.
On imagine mal que l’opposition à l’éolien va s’apaiser face à de telles ambitions. Toutefois, proportionnellement, grâce à l’évolution de la technologie, moins de machines seront érigées puisque les éoliennes modernes sont plus hautes et plus puissantes. Les modèles les plus récents atteignent des hauteurs totales (pales comprises) de 200 m, voire 230 m.
Des délais extrêmement longs
En 2017, l’ensemble des tribunaux a dénombré pas moins de 289 dossiers de recours.
Cette opposition entraîne un retard considérable dans la construction des parcs et la réalisation des objectifs fixés en matière d’énergie éolienne. En première instance, les dossiers sont traités en moyenne en 9 mois et demi. A ce délai, il faut ajouter près de 11 mois en appel, et 6 mois et demi au Conseil d’Etat.
Mais si l’on compte toutes les phases d’introduction de dossiers, avant le traitement des recours par les juridictions administratives, il faut compter un délai total de 7 à 9 ans. En Allemagne, les projets sont bouclés en trois à quatre ans, selon Mattias Vandenbulcke, responsable de la communication à la FEE (France Energie Eolienne).
Face à de tels délais, Sébastien Lecornu, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition Ecologique et Solidaire (jusqu’en octobre 2018), a adapté les compétences juridiques et a supprimé en 2018 un échelon procédural. Désormais, devant l’impossibilité de créer une juridiction unique de premier et de second degré, puisque les dossiers sont répartis sur l’ensemble du territoire, toutes les cours administratives d’appel sont compétentes pour étudier les recours, avant d’éventuels pourvois en cassation.
Et pour les projets offshore, la cour d’appel de Nantes est devenue, depuis le 1er février 2016, la seule juridiction habilitée à traiter les recours en premier et en dernier ressort.
Malgré cette simplification administrative, EDF et Engie attendent toujours de recevoir leur permis définitifs pour des projets offshore dont les offres ont été remportées en 2012 (Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer et Fécamp) et 2014 (Le Tréport et Yeu). Engie, qui dispose des autorisations pour construire 62 éoliennes offshore entre l’île d’Yeu et Noirmoutier, a décidé de postposer la construction du parc de 2021 à 2023 pour mieux prendre en compte les délais de recours.
Des motivations très diverses
Pour l’éolien terrestre, les motivations des opposants sont très variées et reposent souvent sur un manque d’information ou des éléments subjectifs : « l’atteinte au patrimoine », « la détérioration du paysage », « le bruit des pales », « l’impact sur les oiseaux », « les risques pour la santé » sont les plus courantes.
On aurait pu croire que l’opposition à l’éolien épargnerait les projets offshore, les nuisances pour les riverains étant en effet peu perceptibles.
Il n’en est rien. Tous les projets offshore attribués sont actuellement embourbés dans des procédures juridiques extrêmement longues. Les acteurs vivant du tourisme craignent une perte de leur chiffre d’affaires, les pêcheurs sont inquiets pour leur avenir, les naturalistes insistent sur la présence d’espèces menacées, les candidats malheureux à l’appel d’offres attaquent la légalité des procédures d’attribution, et les riverains évoquent le coût du soutien à l’éolien pour la collectivité.
Dès lors, les associations d’opposants font flèche de tout bois et les moindres failles juridiques de la réglementation sont mises à profit pour faire retarder tous les projets, même si la plupart finissent, après des années de procédure, pas recevoir un feu vert.
Des activistes partout dans le monde
Aux Pays-Bas, l’unité néerlandaise de contre-terrorisme – le NCTV – a identifié un groupe d’activistes anti-éoliens comme constituant une menace à la sécurité publique : certains de ses membres ont menacé, intimidé et détruit la propriété de certains hommes politiques et développeurs de projets.
L’activisme anti-éolien est une affaire sérieuse, et ne se limite pas aux Pays-Bas.
En Belgique, en Allemagne, comme au Danemark, l’opposition existe et se structure, mais également en Australie, au Canada, et même en Chine.
Aux Etats-Unis, l’opposition a pignon sur rue avec le National Wind Watch (Wind Energy Opposition and Action Groups), qui fédère à travers leur plateforme internet les principales associations d’opposition à l’éolien des pays anglophones, qu’elles se situent dans l’Arizona, l’Indiana, ou même au Canada ou en Australie.
Un combat perdu d’avance
Les associations anti-éolien déploient toutes des moyens financiers et humains importants, et offrent une réponse très pauvre en termes d’alternative à l’éolien pour endiguer le réchauffement climatique.
Elles mènent un combat perdu d’avance. Car si toutes ces initiatives d’opposition sont parvenues à freiner le développement de la filière, entraînant parfois des retards considérables, elles n’ont toutefois pas empêché 380.000 éoliennes d’être construites à travers le monde, ni la filière éolienne d’afficher une croissance à 2 chiffres depuis plusieurs années. La filière emploie aujourd’hui plus de 300 000 personnes en Europe, et ambitionne de fournir 25% des besoins totaux en électricité à l’horizon 2030.
L’énergie éolienne n’occupe plus une place marginale dans le mix électrique de certains pays. Au Danemark, 43% des besoins en électricité sont couverts annuellement par les éoliennes.
La filière est et restera une des technologies les plus efficaces en termes de réduction de nos émissions de CO2. N’oublions pas, dans les contrées où les vents sont de force moyenne, qu’une éolienne efface complètement sa dette énergétique (quantité d’énergie nécessaire pour construire, assembler, exploiter pendant 20 ans et démanteler une éolienne) après moins de 10 mois !
En réponse à Benoit et aux autres anti-éoliens, personne n’empêche les collectivités à se lancer dans le business avec des projets citoyens et c’est le contribuable qui en bénéficiera. Mais nos petits barons locaux on bien trop peurs de ne pas être réélus (leur seule préoccupation).
Pollution (visuelle, sonore, terrestre…),corruption de tous les acteurs clés ( maires, agriculteurs, associations…), déni de démocratie au mépris des habitants, destruction de zones touristiques avec les emplois qui vont avec, destruction de paysages remarquables si typiques en France, de la faune et flore ( forêts , fonds marins ….) …. ect … ect … sans parler d’un démantèlement impossible pour le propriétaire du terrain car le coût serait trop élevé ( env 800 000 euros par éolienne ) , La durée de vie d’une éolienne est de 20 ans et ensuite ? Des cimetières rouillés de milliers d’éoliennes comme dans… Lire plus »
Je ne vais pas relever point par point tous vos arguments, parce qu’ils relèvent bien souvent non pas d’un manque d’information, mais d’une mauvaise foi flagrante. Je vais m’attarder à certaines allégations, parce qu’elles sont tout simplement infondées: 1°) « corruption de tous les acteurs clé » : en 12 ans d’expérience dans l’éolien, je n’ai jamais ni vu ni entendu qu’il y avait corruption dans le secteur. Peut-être suis-je naïf, mais prière d’apporter des preuves lorsque vous portez des accusations aussi graves. 2°) « déni de démocratie » : les citoyens sont consultés plusieurs fois au cours du développement du projet, pour leur… Lire plus »
Il faut quand même se poser la question de savoir pourquoi les riverains sont opposés à l’implantation des éoliennes près de chez eux. Existe-t-il des nuisances visuelles et/ou sonores ? Si oui, il est assez paradoxal que les défenseurs de la qualité environnementale qui ont d’ailleurs de bonnes raisons de mener certains combats promeuvent ces installations dans n’importe quelles conditions. Par ailleurs, les modèles en projet d’une puissance de 12 MW atteignent 300 m en incluant le sommet des pales. Voyez vous une douzaine de celles-ci sur la plage de la Baule ou près de l’île de Bréhat où les… Lire plus »
Une fois démantelées que deviennent les éoliennes, on les enterre. Où sont construites les éoliennes ? avec quoi ? des terres rares provenant de Chine, avec quel bilan de consommation d’énergie fossile ? Tous ces brassages de vent nous font payer plus cher l’électricité (il y a une rubrique supplémentaire dans la facture), ne créent pas d’emploi de production, un rendement ridicule, détruisent la santé des animaux et des personnes qui vivent à proximité et ruinent les paysages.
Moi je suis pour de grandes éoliennes (plus de 5 MW) mais là où il y a du vent moyen de plus de 8 m/s car une éolienne produit au cube de la vitesse du vent ! Et il y a intérêt en plus à avoir des vents très constants car dans beaucoup de sites éoliens actuels on shore, où le vent est souvent de l’ordre de 6 m/s, on peut avoir jusqu’à 2 mois sans vent !!! Vu l’urgence climatique, moi je crie au gaspillage des deniers publics, de l’argent fourni par les citoyens à qui les promoteurs font… Lire plus »
Fervents défenseurs de l’énergie éolienne à ses debuts, quand nous étions encore Parisiens, nous avons quitté la ville pour un petit village des Hauts de France. En trois ans, une centaine d’éoliennes a encerclé notre village, avec toutes les nuisances sonores et visuelles consécutives. Imaginez-vous avec un bruit de lessiveuse jour et nuit, avec aucun controle de l’administration ou du promoteur privé qui veut toujours produire plus pour gagner plus! Les engagements pris lors des études d’impact certes très encadrées ne sont pas respectés une fois les parcs en place et pour nous riverains, nous n’avons plus qu’un seul droit:… Lire plus »
La situation que vous décrivez pose évidemment une grave question et interpelle. Nul ne peut défendre une technologie, quelle qu’elle soit, au détriment de la qualité de vie des riverains dans une telle mesure. Une « centaine d’éoliennes » me semble énorme, d’autant que celles-ci sont généralement espacées de +/- 500 mètres, mais je suis bien conscient qu’en France, vu l’étendue des campagnes, des villages se sont vus entourés de plusieurs dizaines de machines, causant ainsi de réelles nuisances. En Wallonie, où je vis, la densité de population est telle que les parcs de plus de 15 éoliennes sont l’exception. De plus,… Lire plus »
Et bien non! En France les normes acoustiques sont des passoires car il est légal de les dépasser pendant un temps limité +3db (doublement du bruit) pendant une heure continue, renouvelable. Avec des protocoles de mesure aberrants et incontrôlables, l’exploitant peut faire n’importe quoi. En cas de suspicion de dépassement, si vraiment les riverains insistent beaucoup, la DREAL demande à l’exploitant de missionner un expert indépendant (presque tous travaillent exclusivement pour les exploitants éoliens…) qui fait un calcul abscons de moyenne sur 40 mesures qui, évidemment, ne donne jamais un résultat défavorable.
C’est une farce ! Voilà un marchand de vent qui nous explique que la technologie est très efficace… avec un facteur de charge de 21 % en France ça n’est pas très exact. De plus en ce qui concerne le CO², l
a production française d’électricité est décarbonée à 95%. Alors les éoliennes ne servent qu’à se faire du fric sur le dos des usagers et des consommateurs par le biais de subventions massives à cette « technologie efficace » qui sinon ne serait pas rentable …
Bonsoir, vous nous dites que cette technologie n’est pas rentable, c’est très intéressant comme point de vue. Pouvez-vous alors aussi nous expliquer pourquoi et comment se développent les parcs éoliens sans subventions ? Parce qu’ils se développent en Allemagne, aux Pays-bas, et bientôt en France au large de Dunkerque. Vous avez sûrement une explication. Ce sont sans doute des investisseurs privés qui veulent perdre de l’argent pour le plaisir…
l’explication réside dans le prix payé par le consommateur.
en ameriqque plus de 20000 éoliennes misent a la casse , c est une honte juste pour blanchir de l argent sale, faudrait que le fisc enquête sur tout les élues les villes et villages ou il y a des eoliennes ,car les pots de vin ca y va fort
J’ espère que ce monsieur, qui parle si bien des éoliennes, vit à côté toute l’année.
Elles détruisent les villages et la santé des humains et animaux qui vivent près de ces gigantesques aérogénérateurs industriels. C’est inconcevable de faire cette énorme publicité mensongère pour une énergie très intermittente qui appauvrit les consommateurs, et remplit les poches des promoteurs qui revendent ces parcs avec d’énormes bénéfices. Depuis les installations des éoliennes, le CO2 a augmenté !
Bon alors, par où on commence…
faut parler des leucémie aussi
« La filière est et restera une des technologies les plus efficaces en termes de réduction de nos émissions de CO2 ». En première approche, oui, puisque soleil et vent sont inépuisables à notre échelle. Mais l’intermittence de cette source d’énergie pose un problème irrésolu pour l’instant (les solutions via batteries, super-condensateurs, power-to-gaz, etc prendront du temps avant d’aboutir à grande échelle et les moyens type STEP sont limités par la topographie). Au niveau européen, les énergies de compensation de cette intermittence coûtent cher et reposent sur du fossile. En outre les ressources nécessaires aux ENR posent un problème d’indépendance redoutable Contrairement aux… Lire plus »
Pour la question de l’intermittence, je peux vous rejoindre dans une certaine mesure, bien que les interconnexions entre pays augmenteront le foisonnement, et diminueront la variabilité de l’éolien. Je reste par ailleurs convaincu qu’à terme, des solutions de stockage se dégageront (les budgets investis dans la recherche sont énormes), mais il n’y a encore rien de concret à l’heure actuelle. Par contre, pour le nucléaire, c’est plus discutable. D’abord parce que l’éolien efface complètement la dette CO2 de tout son cycle de vie après seulement 10 mois (voire moins dans les régions venteuses). Oui, le nucléaire émet proportionnellement moins de… Lire plus »
Je ne suis pas d’accord avec le fait qu’il n’y ai rien de concret à l’heure actuelle:
Siemens Gamesa est en train de construire un POC (proof concept) à Hambourg d’une capacité de 120MWh/30MW avec mise en service fin 2019. Un projet pilote de 50MW est ensuite prévu pour 2020 pour l’instant et ils prévoient de développer ensuite la filière commerciale avec des installations de plusieurs centaine de MW. L’avantage de cette solution est qu’ils peuvent réutiliser la partie vapeur/turbine des centrales à charbon/lignite qui existent déjà mais avec une autre source de chaleur.
Bonjour, vous avez raison d’évoquer les interconnexions qui sont un élément important que l’on oublie souvent. Si le vent souffle peu en France un jour d’hiver, nous profitons peut-être de celui qui souffle en Allemagne sans le savoir (et j’espère bien qu’on leur en achète, leur courant est le moins cher d’Europe…) Ces interconnexions, qui sont une décentralisation à grande échelle, sont la clé d’une résilience efficace et du combat contre la dépendance à une seule technologie de production électrique. Construisons aujourd’hui un réseau entre les moyens de production, et nous aurons un jour un réseau des moyens de stockage.
le « courant » en Allemagne le moins cher d’Europe ?! La réalité c’est qu’en Allemagne le consommateur paye son électricité 70% plus cher qu’en France ! Vous parlez d’interconnexion comme s’il s’agissait d’un jeu d’enfant, mais cela demande des milliers de kilomètres de lignes à très haute tension aériennes ou enterrées donc des investissements colossaux, tout cela pour permettre une augmentation continue de la consommation alors qu’il faudrait la réduire. Lisez donc l’article du Spiegel sur la faillite du modèle allemand.
Bonsoir, oui sur le marché européen , le courant allemand est moins cher que le courant français. (44,47 Euros contre 50, 20 le MWh en 2018*) La facture du particulier reflète les coûts de production mais surtout la politique énergétique d’un pays. En France on préfère subventionner massivement l’électricité avec l’argent publique. La limite c’est qu’on n’a aucune notion de la valeur de l’énergie, donc on la gaspille. Les Allemands ont fait un autre choix. Pour ce qui est de l’interconnexion, c’est ce qui nous permet à tous de faire des économies. Si notre voisin vend moins cher que ce… Lire plus »
il n’y a pas besoin de construire de nouvelles lignes à haute tension. Les pays s’achètent déjà de l’électricité entre eux, les lignes existent déjà, ceci n’est pas nouveau du tout. regardez l’appli mobile RTE et regardez la balance commerciale journalière de la france.. imports exports dans les deux sens et vers – ou depuis – tous les pays voisins. ce qui change c’est les volumes et le sens, selon les heures de conso-production de chaque pays.
L’allemagne est en train de construire des nouvelles lignes pour augmenter sa capacité d’échange entre ses côtes au Nord et ses régions du sud.
Ces interconnections exigent des centaines de KM de lignes à haute-tension .Ce qui ne va pas sans obstacles sociétaux , ainsi la Bavière s’oppose au saccage de ses paysages .
il fut un temps il y avait des moulins à vent (pour faire de la farine) dans chaque village et plus, sans que ça ne gêne personne… et personne ne disait que ça démolissait le paysage.
Perso, voir des éolinnes sur mes montagnes d’à côté (y en a plein en forêt noire) ne me gêne pas du tout.. et ça ne me dérangerai pas qu’il y en ai dans le jura et dans les vosges… mais y en pas car on est en France. le fameux pays qui refuse tout progrès…
Alors déjà, comparer éoliennes (240m de haut pour les dernières), et moulins à vent (au pire 20m de haut), bravo ! Faut quand même oser… Ensuite il n’y a pas que les impacts sur le paysage qui posent problème. Il y a aussi que, sur le problème actuel le plus important aujourd’hui (le dérèglement climatique), elles ont un impact négatif en France… Ça peut paraître paradoxale, mais ça ne l’est pas du tout : en France, notre électricité est déjà décarbonnée grâce au nucléaire (qui n’émet pas de CO2), donc installer des éoliennes (qui elles aussi n’émettent pas de CO2)… Lire plus »
Les éoliennes sont en effet juste des moulins modernes surdimensionnés, rien d’autre. Je trouve même que les modèles d’Enercon récentes sont particulièrement réussies d’un point de vue esthétique et leur design digne d’un Luigi Colani ou d’un Philippe Starck… Mais je doute qu’on s’accorde la dessus 😉 Et oui, les renouvelables ont un coût, mais le grand carénage va aussi coûter plusieurs centaines de milliards pour une technologie dont les coûts ne vont que croissant alors que c’est l’inverse pour l’éolien. A j’oubliai aussi le prix notoirement sous-estimé par EDF du démantèlement épinglé… par la même cours des comptes. 140… Lire plus »
C’est dommage que vous parliez d' »énergies renouvelables inutiles ». Cela vous discrédite totalement. Le nucléaire représente 75% de la production d’électricité en France. Il reste donc 25%, qui sont majoritairement produits à partir du gaz pour faire l’appoint (plus modulable que le nucléaire). Donc, chaque MWh produit par une éolienne vient effacer un MWh produit avec du gaz. Le résultat ? Une éolienne compense totalement sa dette CO2 (tout le CO2 émis pendant son cycle de vie) après seulement 10 mois. Par ailleurs, qu’importent les 140 milliards de subvention en regard des aides accordées aux énergies fossiles (bien plus importantes)? Le… Lire plus »
Le « petit problème »…que vous oubliez dans votre démonstration, c’est le remplacement par l’éolien d’électricité « classique » , ne peut se faire que …quand il y a du vent ! Et donc, il faut conserver d’autres moyens (en général trés carbonés) pour assurer le remplacement, mais comme leur usage est faible, le coût d’immobilisation nécessaire rend cet électricité très coûteuse !!! (en + d’être carbonée), et je rappelle que l’hydraulique est déjà utilisées pour passer les pointes journalières et limité par la quantité d’eau disponible à turbiner, et quant aux steps nos principaux sites propices osont déjà équipés. Je connais la réponse… Lire plus »
Il existe d’autres solutions que l’hydrogène par exemple le système de stockage thermique que développe Siemens (Future Energy Solution) avec des composants connus et déjà prouvé technologiquement. Il faut aussi arrêter de penser centralisé: en développant par exemple des solutions décentralisées, par exemple les réseaux de chaleurs à l’échelle d’une ville, des batteries de stockage par maison, ou encore du stockage sous forme d’énergie cinétique (par exemple la solution prometteuse d’Energiestro).
Bonjour, pour corriger d’un poil les proportions nucléraire/fossiles/renouvelables que vous donnez quelques chiffres tirés du bilan annuel 2018 de RTE:
Production:
– nucléaire: 71,7 %
– thermiques fossiles: 7,2%
– (dont gaz: 5,7%)
– Hydraulique: 12,4%
– Eolien: 5,1%
– Solaire 1,9%
– Bioénergies: 1,8%
à noter qu’entre 2017 et 2018 seules les énergies thermiques fossiles sont en baisse.
(https://bilan-electrique-2018.rte-france.com/production-totale/)
Ajoutons à cette information qu’il a fallu 8000 éoliennes pour obtenir 5,1 % de notre électricité ,et que l’électricité ne représente que 25 % de la totalité de l’énergie consommée en France .L’éolien a donc apporté 1,2 % de notre énergie . Ceci au prix de la dénaturation de nos paysages .
Le problème ce que vous nous faites croire que la majorité de l’énerge consommée en France (dont l’élec représente les 25%) est produite en France, ce qui est loin d’être le cas, puisque nous sommes totalement dépendants du pétrole. Donc comparons ce qui est comparable. Je trouve intéressant qu’une petite partie de notre énergie soit produite chez nous ou chez un voisin avec qui nous avons des accords sans pots de vins, ce qui exclue donc le recours au combustible nucléaire. Ce qui dénature les paysages c’est l’agriculture intensive qui rase tout pour faire passer ses tracteurs et ainsi érode… Lire plus »
Non, c’est la production d’électricité d’origine hydraulique qui complète le nucléaire (et qui fait l’essentiel de la production dite renouvelable). Chaque MW produit par une éolienne vient s’ajouter à une production déjà excédentaire sans l’apport de l’éolien et donc en effet inutile. L’éolien c’est à peine 5 % de la production électrique pour une puissance installée 4 fois supérieure à cause du faible facteur de charge de l’éolien.
oui le progres pour que des mafias se fassent du fric sur notre dos, tu vas bien
le progres le nucleaire
C’est effarant de constater à quel point ces gens sont réfractaires aux changements. Il refuse toute perturbation, par principe, parce qu’ils ont peur. Et lorsque cette peur est infondée, ils inventent des excuses bidon (« risque pour la santé » waat ?).
L’avis de ces gens ne doit pas compter sur des questions comme la transition écologique, qui concerne tous le pays, voire le monde.
Et à quoi servent les éoliennes en France ?
Mais voyons, tout le monde le sait! C’est une cosmopompe
d’une puissance incroyable de 3 millions de shadoks-vapeur inventé par le professeur Shadoko destinée à pomper le cosmogol 999!
A enrichir les promoteurs c’est tout.
combien on te paye pour donner un avis positif !!!!
et combien on « vous » paie pour mettre des commentaires aussi respectueux de la liberté d’expression ou constructifs ?
Non, ça n’est pas la peur qui fait que j’entends toute la journée certain jours un bruit routier voire autoroutier alors que j’habite un hameau de montagne où auparavant on n’entendait que le vent et les bruits de la nature. Oui, je suis réfractaire à ce changement là, quoi consiste à transporter dans des zones naturelles le bruit industriel pour permettre aux métropoles de continuer à gaspiller de l’énergie.
En habitant en Allemagne, je suis toujours étonnée de la différence de perception du l’éolien: Au niveau de la mer du Nord et de la baltique, il n’y a absolument aucun problème pour que des champs d’éoliennes cohabitent avec des stations balnéaires. J’ai moi-même déjà passé des vacances avec des centaines d’éoliennes juste à côtés dont la plus proche à quelques centaines de mètres sans que cela ne me gène le moins du monde. Certains semblent se plaindre que les nouvelles générations d’éoliennes sont de plus en plus grandes, mais je trouve personnellement les petites beaucoup plus gênantes dans le… Lire plus »
oui mon beau loin de chez toi
« Quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage ». Voilà un vendeur d’éoliennes qui attaque les opposants à ses affaires.
L’éolien est avant tout un business avec une rentabilité magnifique pour ses promoteurs.
Une filière énergétique qui n’a aucune obligation de résultat.
« avec une rentabilité magnifique pour ses promoteurs »
C’est marrant parce que chez les anti-éoliens, on trouve d’un côté ceux qui détestent ça parce que ce n’est pas rentable sans de massives subventions volées au contribuable, et de l’autre ceux qui nous disent comme vous que c’est d’une rentabilité magnifique… il faut vous mettre d’accord les gars, hein…
En fait c’est les deux mon colonel, rentablilité assurée par les massives subventions payées par le contribuable et l’usager.