Le futur plus grand parc éolien flottant de Méditerranée n’aura pas de sous-station en surface. Renexia, son développeur, a trouvé un accord avec Anker Solution pour la conception de sous-stations novatrices reposant au fond de la mer.
Les nouvelles s’enchaînent au large de la Sicile. Après avoir annoncé le choix de son turbinier, Renexia vient d’annoncer un accord avec le norvégien Aker Solutions pour la conception des sous-stations du parc. Celles-ci auront la particularité d’être sous-marines, et donc d’être installées à une profondeur comprise entre 520 mètres et 660 mètres sous le niveau de la mer.
Si l’on en croit les informations qu’avait dévoilées Aker Solutions pour un précédent projet, cette solution technique permettrait de réaliser des économies importantes par rapport à une sous-station traditionnelle, de l’ordre de 10 %. Cela s’explique notamment par l’absence d’opération de maintenance majeure durant les 25 années de service de la sous-station. De plus, ce type de sous-station autorise un branchement en pieuvre, ce qui permet de limiter la quantité de câbles nécessaires. Enfin, l’impact environnemental et visuel serait jugé plus faible.
Aker Solutions peut d’ores et déjà attaquer les études de conception grâce aux récents relevés océanographiques qui ont été réalisés pour l’occasion. Selon les premières informations communiquées, aucune trace de site historique ou archéologique n’a été relevé sur le futur emplacement des sous-stations.
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Officiellement lancé en 2020, le développement du projet Med Wind Floating accélère fortement. Déjà, il y a quelques semaines, on apprenait que Renexia, porteur du projet, avait choisi le chinois MingYang pour la fourniture des turbines. Pour justifier ce choix, Renexia a mis en avant la puissance proposée par MingYang de 18,8 MW. Cette puissance élevée devrait permettre de limiter le nombre de turbines utilisées sur le parc. Si au départ, le parc devait en compter 190, ce chiffre est désormais passé à 148.
À sa mise en service, le parc devrait produire environ 9 TWh d’électricité par an, grâce à ces 2,8 GW de puissance installée.
A titre comparatif,
Centrale Nucléaire (1 réacteur récent) : Puissance 1.000 Mégawatts, production 8.000 heures par an (conditionnée par les cycles de maintenance) délivre une production annuelle de 1.000 MW X 8.000 h = 8.000.000 Mégawatts ou 8 TWh,
Le nucléaire français avec un facteur de charge de 91 % ? C’est sorti de pif gadget ? On devrait produire alors sensiblement 450 TWh annuels ! EDF doit nous cacher des choses ! Vous pouvez vérifier, les facteurs de charge annuels et depuis leur mise en service sont disponibles sur la base de données PRIS.
faites comme tout le monde ; utilisez l intelligence artificielle, chatGPT par exemple.
Un réacteur seul a un facteur de charge qui peut facilement dépasser les 90%. Seulement, tous les réacteurs ne fonctionnent pas à fond le temps parce que tout le monde ne consomme pas à fond tout le temps. Ça vous paraît anormal de consommer beaucoup moins en été qu’en hiver ? Si la logique c’est dire que c’est nul parce que tout le parc nucléaire n’est pas à 95% de facteur de charge sur une année pleine alors c’est vous n’avez rien compris au fonctionnement du réseau électrique. Les réacteurs tournent quand on en a besoin (contrairement aux ENRi non… Lire plus »
Une sous-station à 600m de profondeur, quelle bonne idée ! Y a plus qu’à confier la conception et la maintenance à OceanGate… 😉
Ou au commandant Cousteau !