La start-up nantaise Beem Energy a conçu et commercialise un kit photovoltaïque de 300 W à installer soi-même en quelques minutes. En le branchant sur une simple prise standard, il injecte directement le courant dans l’installation électrique du bâtiment.
Pas besoin d’être un expert en bricolage, le produit est à la portée de tous : grâce aux fixations imaginées par Beem, vous pourrez installer le kit solaire vous-même sur un mur, un toit plat ou au sol. Des béquilles permettent ensuite de poser les panneaux à plat ou de les incliner en direction du soleil.
Le courant produit par les cellules photovoltaïques est injecté dans votre installation électrique … par une simple prise ! Cela n’a rien de magique : lorsque vous branchez votre kit, l’onduleur qui y est incorporé se synchronise avec le réseau. Le courant continu est alors converti en courant alternatif et peut être utilisé par vos équipements. Comme le besoin en énergie de ceux-ci est alimenté par votre production, l’appel de puissance sur le réseau diminue. Un kilowattheure (kWh) autoconsommé, c’est un de moins acheté à votre fournisseur !
« Le kit Beem permet de produire de l’électricité verte, locale et moins chère pour alimenter vos appareils qui consomment toute la journée comme le frigo, le box internet, les équipements en veille, etc… », explique Ralph Feghali, CEO et co-fondateur de la start-up.
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Selon Beem Energy, chaque kit, composé de 4 panneaux, permet de produire environ 14% de la consommation hors chauffage d’un foyer de 3 personnes et de réaliser une économie de 60 à 80 € par an. Mais il est possible d’assembler jusqu’à 3 kits et de les brancher sur une seule et même prise.
Commercialisé depuis 6 mois, le produit peut être commandé, pour un prix de lancement de 680 €, sur le site de l’entreprise et ceux de certaines chaînes spécialisées comme Leroy Merlin ou Boulanger. Peu à peu, il devrait aussi arriver dans leurs magasins.
Depuis sa création à Nantes en 2019, Beem Energy a déjà remporté plusieurs prix consacrés aux innovations, comme une Médaille d’Or au célèbre CES de Las Vegas, le trophée FILEX France (dans la catégorie bas-carbone) et le West Web Award de la Transition Ecologique.
Forte d’une dizaine de salariés, l’entreprise regarde l’avenir avec optimisme … et recrute. Elle prévoit, dans les semaines à venir, de renforcer ses équipes commerciales et R&D.
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Je me demande comment ils régulent si la production excède la demande. Peuvent-ils renvoyer sur le réseau sans autre procès ?
Ca me semble bizarre parce qu’une installation PV classique a besoin d’accréditations et d’un disjoncteur spécifique, alors qu’ici rien.
OK, avec un kit de 300W, la probabilité de surproduire est faible.
Mais il y a des moments où une maison économe va consommer moins que p.ex. 3 kits couplés …
Il existe plusieurs onduleurs avec injection zéro sur le réseau ce n’est plus vraiment nouveau et cela fonctionne très bien. Les micros onduleurs dont ils existent principalement deux marques sont synchroniser sur le réseau et en cas de coupure réseau coupent la production, aucun souci de sécurité
Bonjour,
J’ai bien compris que ce système est conçu pour se synchroniser facilement mais:
-Comment est conçue la sécurité en cas de disparition du réseau car dans ce cas le système ne pourra pas absorber la charge (congélateur, four…)
-Comment est conçue la protection pour ne pas alimenter le réseau à « l’envers ». Imaginons que le systèmes solaire soit excédentaire sur la maison et qu’EDF « coupe » le « jus » quid de la protection des agents ENEDIS ?
Merci des infos , salutations
JP W
En quoi les prix, trophées et awards qu’ils ont remportés rendent-ils le produit plus intéressant pour le client?
Facilité d’installation, pas de permis modificatif requis.
Leur produit n’injecte pas dans la grille donc pas non plus de contrat avec le fournisseur d’électricité.
Niveau technique il n’y a rien de particulier, c’est très standard. Le véritable intérêt est que c’est un kit.
Tout à fait d’accord, c’est facile à installer et à brancher. Mais aucune rentabilité à en attendre. Pour une production en autoconso il faut mettre un peu plus de PV afin de réduire le prix de revient du kwh par « économie d’échelle ». Mais du coup on n’est plus dans le simple effacement du talon de conso, on fait forcément de la réinjection, et cela complique les choses, administrativement! Surtout avec un linky incapable de tourner à l’envers.
Economie de 60 à 80€ par an, vraiment? D’après leur propre doc, la production annuelle va de 225kWh (Lille en vertical) à 450kWh (Nice au sol), pour une orientation plein sud. A 15cent/kwh, cela donne 34 à 67€. Ils sont optimistes et considèrent qu’on achète le courant chez un fournisseur de luxe!
Dommage que ce soit trop cher pour être intéressant : il faut attendre 15 ans pour compenser l’achat… en admettant que le coût d’entretien soit nul sur cette période…
En effet oui, mais en attendant les photons continueront à tomber sans qu’on en fasse rien pendant 15 ans.
On ne peut pas toujours prendre des décision en considérant le retour sur investissement rapide, sinon on va se contenter des NFT et autres cryptomonnaies.
Et au bout de 5 ans l’onduleur est mort. Comme le kit est garanti 3 ans….
C’est ce qu’on appelle un F.U.D.
Il n’y a pas de raison de considérer que l’onduleur rendra l’âme au bout de 5 années.
Surtout qu’un onduleur pouvant encaisser 300W n’est pas vraiment de la haute technologie.
Tout à fait d’accord.
Un onduleur de 4000W tient au minimum 12 à 13 ans.
Et le prix de l’électricité ne va certainement pas diminuer avec le temps ==> ça pourrait être rentable plus vite que prévu.
Et de toutes façons bon pour la planète.